Une économie potentielle de plusieurs milliers d’euros négligée des acquéreurs

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 12 avril 2016 .
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Publié le mardi 12 avril 2016 12:12 par la Rédaction Meilleurtaux

Les acheteurs d’un bien immobilier sont persuadés à tort que le taux d’intérêt de l’emprunt est le seul élément important du financement. L’assurance emprunteur aussi est très onéreuse, et il existe des moyens d’économiser sur ce poste et réduire ainsi le coût total du crédit.

La délégation d’assurance emprunteur, une source d’économies supplémentaires

Bien que facultative au regard de la loi, dans la pratique, l’assurance décès-invalidité est obligatoire puisqu’elle conditionne l’octroi du prêt par les banques.

Et les emprunteurs immobiliers ne réalisent pas toujours que la part de leur ADI sur le coût total de leur emprunt peut atteindre 15 %. Pour un capital moyen de 200 000 € sur 20 ans, à un taux compris entre 0,10 et 0,40 %, cette charge alourdit le montant global de 4000 € à 16 000 € !

Focalisés sur la négociation du taux d’intérêt, les acquéreurs oublient que la comparaison et la délégation d’assurance emprunteur offrent des possibilités d’économies additionnelles conséquentes.

En effet, les lois Lagarde et Hamon donnent aux Français le droit de choisir une couverture proposée par un établissement autre que leur prêteur à la signature du contrat, ou d’en changer pendant les 12 premiers mois. La seule condition à la délégation ou à la substitution est de trouver une police présentant un niveau de garantie équivalent.

Hausse progressive des demandes de délégation d’assurance

Ces réformes n’ont malheureusement pas encore eu l’effet escompté. Seule une minorité de souscripteurs choisit la délégation d’assurance de prêt, pour ne pas s’ajouter de démarches administratives, ou par peur de la réaction des banques.

Malgré tout, les demandes augmentent doucement pour un recours à des alternatives au contrat groupe de la banque. En fonction du projet de chacun et de son profil, des assurances à des coûts compétitifs existent sur le marché. Les taux en 2016 sont particulièrement attractifs pour les acheteurs jeunes, sans souci de santé, non-fumeurs et qui ne pratiquent pas de sports extrêmes ou de métier dit « à risque ».

Payer plusieurs milliers d’euros en moins vaut certainement de prendre le temps de comparer, et il ne faut pas hésiter à se faire conseiller par un professionnel comme un courtier en assurance.