Un spécialiste en crédit immobilier vient de publier son baromètre trimestriel des taux d’assurance emprunteur. Pour les garanties décès, PTIA, ITT et IPT, ils varient de 0,08 % pour les moins de 25 ans à 0,50 % pour les 50-65 ans au mois de mars. D’après le spécialiste, les emprunteurs semblent plus attentifs au coût de leur assurance. Les lois Hamon et Lagarde portent leur fruit Selon un spécialiste, la réforme de l’assurance d’emprunt immobilier est dans la bonne voie. Et les souscripteurs sont plus que jamais attentifs au prix de leur assurance. C’est un sentiment partagé par de nombreux professionnels, qui constatent une hausse sensible de leurs activités dans ce segment. « Aujourd’hui, nous devons tout mettre en œuvre pour accompagner nos clients dans la recherche de la meilleure offre, adaptée à leur profil, leur projet, et ce, à des prix minimums », explique d’ailleurs le spécialiste. Avant d’ajouter « dans l’ensemble, les taux d’assurance semblent particulièrement avantageux au premier trimestre 2016 [NDLR. 0,08 % pour les moins de 25 ans, 0,11 % pour les 25-35 ans, 0,23 % pour les 35-50 ans et 0,50 % pour les 50-65 ans]. Bien entendu, le risque à couvrir augmente avec l’âge. Ainsi, pour les seniors sans antécédents médicaux, ce taux peut atteindre 0,85 %. Le coût d’assurance sera également plus élevé pour ceux qui pratiquent des sports extrêmes ou pour les fumeurs ». Assurance d’emprunt immobilier : les garanties minimales Sans être obligatoire, la souscription à une assurance décès (DC) et à une assurance perte totale et irréversible d’autonomie (PTIA) est toutefois exigée par le prêteur avant d’accorder un prêt immobilier quel que soit l’âge de l’emprunteur. Pour les moins de 65 ans, ils doivent également souscrire à une assurance incapacité temporaire de travail (ITT). Pour les seniors, seules les garanties DC et PTIA sont exigées. Un droit à l’oubli étendu Annoncé le 4 février dernier par Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, les personnes guéries d’un cancer de sein, de l’utérus, de la thyroïde, du mélanome de la peau ou encore de l’hépatite C ne sont désormais plus dans l'obligation de mentionner leur ancienne maladie au moment de souscrire une assurance emprunteur. Ce droit à l’oubli s’inscrit dans la Convention AERAS, destinée à faciliter l’accès de l’assurance et du crédit au plus grand nombre.