Selon plusieurs études, la plupart des courtiers de prêts hypothécaires négligent la vente de garantie emprunteur. Insatisfaction générale sur le marché Avant la Conférence d’examen de la protection le 14 juillet, ses organisateurs ont demandé à plus de 300 conseillers en ligne s’ils jugeaient nécessaire ou non de reconsidérer la manière dont l’industrie de l’assurance s’intègre au marché du prêt hypothécaire. Seulement 3 % ont estimé que tout fonctionne bien, tandis que 36 % ont admis les choses pourraient être améliorées. Les résultats d’un sondage réalisé en direct Twitter avec la même question sont encore plus éloquents, avec 82 % de réponses positives, 11 % de « peut-être » et 7 % de « non ». L’assurance, partie intégrante du prêt hypothécaire Bien que préparé à un faible taux de satisfaction, Michael Aldridge, directeur de l’innovation à la London & Country Mortgages, s’est dit surpris par l’ampleur du mécontentement sur le marché. Pour ce professionnel, du point de vue d’un intermédiaire, plusieurs facteurs influent, notamment les processus et procédures internes de courtage hypothécaire. De nombreux intermédiaires hypothécaires traitent malheureusement l’assurance emprunteur après coup, alors qu’elle devrait faire partie intégrante de l’accompagnement pour la souscription de l’emprunt. Il ajoute que davantage d’innovations sont souhaitables sur le marché de l’assurance, avec des produits et des processus adaptés aux demandes de prêts hypothécaires, d’investissements locatifs et de nouvelles constructions. Plusieurs obstacles à la vente d’assurance par les intermédiaires Kevin Carr, le directeur général de la conférence d’examen qui a analysé les résultats, révèle que les ventes d’assurance diminuent toujours lorsque les demandes de prêts hypothécaires augmentent, l’obtention de ce dernier étant la priorité pour les intermédiaires, souvent l’assurance se retrouvant reléguée au second plan. Et cela, sans compter les problèmes liés la vente abusive de l’assurance emprunteur, qui entravent aussi les discussions. L’expert avance plusieurs explications. Certains conseillers ne sauraient pas quand introduire la question de l’assurance, ou la proposeraient au mauvais moment. D’autres affirment que les clients ne sont pas intéressés ou encore qu’ils manquent de connaissances sur des produits perçus comme complexes et en constante évolution. Les primes des garanties emprunteur des prêts hypothécaires devraient par ailleurs être relevées pour rémunérer l’assureur à la hauteur du risque pris. De cette façon, il serait en mesure de couvrir un plus grand nombre de personnes rapidement et à des conditions standard.