À la suite des différentes avancées législatives votées l’an dernier, les consommateurs devraient s’attendre à une plus grande ouverture du marché de l’assurance à la concurrence. Crédit immobilier : toujours aussi bon marché Les taux des prêts immobiliers n’ont jamais été aussi bas depuis l’après-guerre. Selon le baromètre du Crédit Logement/CSA, les Français se sont endettés à 2,18 % en moyenne en novembre. Pour certains courtiers, cette baisse pourrait bien se poursuivre jusqu’au premier semestre 2015, voire à l’automne prochain. Bien qu’elles soient couteuses, les renégociations de crédit, quant à elles, devraient continuer de progresser. Par ailleurs, la lutte contre le surendettement devrait franchir un nouveau palier en 2015. Sous l’impulsion de Michel Sapin, la création d’un « fichier positif » pourrait bientôt voir le jour. À l’automne, le ministre des Finances a en effet mandaté le Comité consultatif du secteur financier (CCSF) pour qu’il examine la possibilité de mettre en place une nouvelle version du registre des crédits. L'institution devrait présenter les résultats de ses travaux au premier trimestre. Changement de banque : désormais plus facile Pour les clients désireux de se tourner vers la concurrence, le rapport Mercereau sur la mobilité bancaire devrait leur donner toutes les chances de réussir sans souffrir des tracasseries administratives. Ce document, qui prend position contre la portabilité du numéro de compte bancaire, a été remis à Bercy avant Noël. Celui-ci avait toutefois prévu de nouvelles propositions pour faciliter le changement de banques. Dans le domaine de l’assurance prêt, les assureurs, banquiers, associations de consommateurs et courtiers se réuniront le 12 janvier prochain. Cette réunion devrait déboucher sur la mise en place d’une méthode efficace et consensuelle pour comparer l’équivalence des garanties. Jusque-là, cette notion a toujours constitué un obstacle supplémentaire pour l’application effective des lois Lagarde et Hamon, qui tentent d’ouvrir le marché de l’assurance crédit à la concurrence et de redonner le plein pouvoir aux consommateurs.