Pour les assureurs, les vapoteurs sont des profils à risque au même titre que les fumeurs

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 10 avril 2015 .
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Publié le vendredi 10 avril 2015 11:53 par la Rédaction Meilleurtaux

« Vapoter n’est pas fumer », estiment les Français. Les assureurs, en revanche, ont déjà tranché la question depuis bien longtemps. Pour eux, les fumeurs autant que les vapoteurs représentent un risque accru à couvrir, et doivent à ce titre payer une surprime.

L’état de santé du client conditionne le coût de son assurance emprunteur

Bien qu’elle ne soit pas imposée par la loi, l’assurance emprunteur est exigée par la banque lors de la souscription d’un crédit immobilier. Cette assurance prend en charge les remboursements en cas de décès, d’invalidité ou d’incapacité temporaire de travail.

Lorsqu’un particulier va voir son banquier, celui-ci lui propose un contrat d’assurance de groupe, qui est généralement plus cher, notamment pour les personnes de moins de 40 ans.

Mais les choses ont changé depuis le 1er septembre 2010, date d’entrée en vigueur de la loi Lagarde. Dès lors, le client est autorisé à résilier le contrat passé auprès de l’établissement prêteur et à souscrire une assurance de prêt immobilier auprès d’un tiers.

Comme pour n’importe quel assureur, l’emprunteur devra remplir un questionnaire relatif à son état de santé et à ses antécédents médicaux. Ces informations serviront de base pour le calcul des primes. En cas d’omission, qu’il soit ou non volontaire, l’assuré risque la nullité du contrat et, dans le meilleur des cas, une réduction du montant de l’indemnité.

Fumer et vapoter : un risque identique

Le coût d’une assurance de prêt immobilier est nettement plus élevé pour les fumeurs, puisque le tabagisme favorise l’apparition de problèmes de santé chroniques et réduit l’espérance de vie. Par conséquent, ils représentent un plus grand risque pour les assureurs.

• Aujourd’hui, en l’absence d’études sérieuses sur les effets de l'e-cigarette sur la santé, les compagnies d’assurance ne font pas la distinction entre l’usage du tabac et le vapotage.

Les vapoteurs se voient ainsi frappés de la même surprime que pour les fumeurs. Pour éviter la surtarification, le vapoteur pourrait utiliser uniquement des e-liquides sans nicotine, mais le résultat n’est pas certain.