Après les quatre principales banques du pays, la National Australia Bank, à travers sa filiale Clydesdale and Yorkshire, se retrouve dans le collimateur de l’autorité financière britannique (FSA). En cause : des affaires de ventes forcées d’assurance emprunteur ou de PPI (payment protection insurrance) avaient ébranlé la banque. NAB : sanctionnée par la FSA pour ventes abusives d’assurance-crédit Les scandales qui éclaboussent les institutions bancaires britanniques depuis ces dernières années semblent n’épargner aucun établissement. Secouée par les affaires de ventes abusives de produits d’assurance de crédit, la NAB (National Australia Bank), via sa filiale Clydesdale and Yorkshire, emboîte ainsi le pas aux quatre principales banques du pays, à savoir Barclays, HSBC, Lloyds et RBS, mises en index par la FSA le 29 juin 2012. Toutes les banques opérant au Royaume-Uni sont potentiellement exposées. La NAB, en publiant les résultats financiers de son troisième trimestre (clos le 30 juin), a expliqué qu’elle prévoyait « au moins » 75 millions de livres (94 millions d'euros) de nouvelles provisions d'ici la fin de son exercice (clos le 30 septembre) pour solder les éventuelles poursuites liées aux PPI. Au cours du premier semestre de son exercice, la banque avait inscrit une provision additionnelle de 126 millions de livres. Sans oublier un minimum de 170 millions de provisions à mettre de côté pour le règlement des éventuels litiges en rapport avec la vente abusive de contrats de couverture de taux d’intérêt, soit le double des 152 millions de provisions déjà inscrites dans les comptes depuis le début de l’exercice. 245 millions de livres Pour l’exercice annuel en cours, la facture pourrait s’élever à environ 245 millions. La direction, pour sa part, n’est pas encore en mesure de donner des chiffres quant à l’ampleur de ces litiges. La NAB a dû faire face à ces affaires via sa filiale britannique, Clydesdale and Yorkshire, un établissement de taille moyenne. Mais elle n’est pas la seule à gonfler ses provisions. Lloyds Banking Group, Barclays ou encore RBS ont également revu leurs provisions à la hausse, notamment pour couvrir les dédommagements liés aux produits d’assurance-crédit.