Alors qu’en début de mois, des rumeurs circulaient quant à un éventuel rapprochement entre Groupama et CNP Assurances en vue de fusionner leurs activités en matière d’assurance de personnes, Pierre-René Lemas, le directeur général de la CDC, écarte cette hypothèse. Aucune proposition de Groupama reçue par CNP Les propos du quotidien Les Échos concernant un rapprochement de l’assureur mutualiste Groupama et le spécialiste français de l’assurance vie CNP sont donc infondés selon la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), qui détient 41 % du capital de la compagnie d’assurances. Pourtant, le journal avançait même l’obtention du feu vert du conseil d’administration par Thierry Martel, le directeur général de Groupama, pour sonder Bercy et l’Élysée sur son projet, une information non confirmée. Dans son interview parue mercredi dans le quotidien Le Monde, le directeur général de la CDC affirme d’ailleurs qu’aucune proposition n’a été émise par Groupama, et qu’aucune négociation n’est engagée entre les deux entités. Pour la CDC, CNP Assurances est un « actif stratégique », qui préfère pour l’heure se concentrer sur la finalisation de ses accords commerciaux avec la Banque Postale, un de ses principaux partenaires, pour la période 2016-2022. Le renouvellement du partenariat de la CNP et La Postale à l’étude La CNP et La Poste, qui possèdent une filiale commune dans la prévoyance, ont également signé un partenariat pour des produits aussi divers que l’assurance vie, l’épargne-retraite et l’assurance crédit. Ces accords devant arriver à leur terme en fin 2015, les discussions sont en cours quant à la poursuite de la collaboration en intégrant des produits financiers supplémentaires. Par ailleurs, à compter du 1er janvier 2016, les accords commerciaux ayant cours entre CNP Assurances et les Caisses d’épargne sur l’assurance-vie seront remplacés par un nouveau protocole d’accord signé début novembre entre la CNAT.PA et la CNP, et le groupe Banque Populaire-Caisse d’épargne (BPCE). Ce dernier, actionnaire de CNP Assurances à hauteur de 18 %, réaffirme également sa volonté de rester un actionnaire stable de la société d’assurance.