Contrairement aux idées reçues, la grande majorité des ménages emprunteurs choisissent bien les contrats de groupe de leur banquier de bonne grâce. Tel est en effet le résultat de l'étude réalisée par TNS-Sofres pour la FBF (Fédération bancaire française) qui démontre que 63 % des emprunteurs l'ont adopté sans penser chercher ailleurs. Choisir l'assurance de leur banquier, une décision systématique pour 63 % des ménages Sur les 400 ménages interrogés dans le cadre de l'étude, 63 % ont adhéré au contrat présenté par leur banquier sans vouloir chercher d'autres offres. De plus, près d'un emprunteur sur deux parmi les 37 % qui ont préféré faire jouer la concurrence a également choisi l'assurance proposée par sa banque. En tout, ce sont 79 % des ménages qui ont contracté un crédit immobilier qui ont choisi le contrat de groupe de leur banque. Pour ces souscripteurs, leur choix a été motivé par l'aspect pratique de l'opération, par leur confiance, par la qualité des prestations et aussi par les tarifs concurrentiels. D'un autre côté, les 21 % des souscripteurs qui ont choisi un contrat alternatif l'ont choisi à cause de son prix jugé plus intéressant. Ce public est surtout composé de personnes jeunes qui ont des ressources élevées et qui effectuent des comparaisons poussées avant d'arrêter leur choix. Enfin, d'un autre côté, les contrats alternatifs présentés par 8,2 % des ménages n'ont pas été validés par leur banque pour lacunes dans les garanties qui y ont été proposées. Des emprunteurs qui se renseignent avant la réalisation de leur projet immobilier D'après l'enquête de la FBF, 52 % des emprunteurs veulent avoir une idée sur leur assurance emprunteur avant même de chercher le bien qu'ils veulent acheter tandis que 43 % font des recherches avant la conclusion du contrat de crédit. À noter que 83,5 % des personnes interrogées sont conscientes de l'utilité de l'assurance de prêt ainsi que sa portée, c'est-à-dire ses garanties. Par ailleurs, 85,5 % des emprunteurs se disent au courant de leur droit à souscrire un contrat d'assurance autre que celui de leur banque. Les banques ont ainsi fourni cette information à 34 % des personnes interrogées tandis qu'ils sont 31 % à avoir été informées par la presse, le reste l'ayant été par leurs proches.