Encore beaucoup de chemin reste à parcourir dans le domaine de l’assurance prêt selon l’UFC-Que Choisir. En effet, malgré le fait que les emprunteurs de crédits immobiliers aient dorénavant la possibilité de changer de contrat dans l’année qui suit la signature de leur contrat de prêt, cette association estime que les marges des assureurs sont encore trop élevées et que les contrats de groupe des banques protègent à peine les consommateurs. Des primes d’assurance qui coûtent trop cher Avec des primes qui sont proposées à des prix trop élevés, les assurances réalisent une marge bénéficiaire de plus de 50 %. L’UFC-Que Choisir souhaite que les sénateurs mettent en place un dispositif permettant aux souscripteurs de résilier leur contrat dans l’année tout en prévoyant des mesures de sanctions lors de la violation des textes. Enfin, les assureurs ne devraient pas pouvoir prélever des frais en cas de substitution. Des contrats où il existe des conflits d’intérêts flagrants Selon l’UFC-Que Choisir, BNP Paribas, le Crédit Agricole et le Crédit Mutuel sont les 3 établissements qui accaparent 57 % du marché de l’assurance prêt. Ils exercent à la fois le métier d’assureur ce qui est la source de conflits d’intérêts incontestables. Des lois qui protègent mieux le consommateur doivent être mis en place, car le rapport qualité/prix des assurances emprunteur est trop déséquilibré. Par ailleurs, il est nécessaire que leurs dispositions aient plus « d’ambition », contrairement à « la loi Lagarde qui n’était qu’une déclaration d’intention ». Même si elle devait permettre aux emprunteurs de faire jouer la concurrence en matière d’assurance emprunteur, elle présente trop de lacunes qui empêchent les particuliers de profiter pleinement de cette liberté.