Alors que les taux de crédit pour les prêts immobiliers ne cessent de baisser, le coût de l'assurance décès-invalidité a connu une hausse de manière subtile. La conséquence des taux immobiliers bas Pour combler la chute des taux de crédit sur les prêts immobiliers, il faut savoir que les banques ont augmenté l'importance de l'assurance dans le coût total du prêt. Pour en être sûrs, nous avons réalisé une petite estimation sur Meilleurtaux.com et le résultat est édifiant. L'assurance peut ainsi représenter jusqu'à un quart du crédit pour un prêt de 200 000 euros étalé sur 20 ans avec un taux de 2,7 %. La différence avec les précédents taux est particulièrement importante dans la mesure où l'assurance crédit ne représentait pas plus de 14,5 % en juin 2012 et à peine 11 % il y a six ans. Parallèlement, les taux de crédit n'ont cessé de baisser avec 4,30 % en 2012 et 5,40 % en 2008. Les assurances individuelles plus avantageuses financièrement Il faut savoir que la moyenne des taux d'assurance groupe pratiqués par les banques est de 0,36 % alors que les assurances individuelles proposent des taux plus attractifs de l'ordre de 0,25 % à 0,10 %. Avec un contrat présentant les mêmes garanties, il est donc préférable de comparer les prix afin d'éviter de payer plus cher inutilement. Grâce à une nouvelle législation entourant les prêts immobiliers, l'emprunteur est désormais beaucoup plus libre pour choisir son assurance. En effet, il n'est plus tenu de souscrire automatiquement à l'assurance proposée par la banque qui lui aura accordé le crédit. Il est donc devenu particulièrement important de comparer les offres d'assurance disponibles sur le marché pour minimiser le coût de l'assurance de prêt. Concrètement, la LOI HAMON entrée en vigueur le 26 juillet dernier vous offre une période d'une année après la signature du rachat de crédit ou d'un nouveau prêt immobilier durant laquelle vous avez tout à fait le droit de souscrire à une assurance décès-invalidité moins onéreuse.