L’inflation accroît le recours au crédit à la consommation pour le quotidien

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 12 juin 2023 .
Temps de lecture : 3 min

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Publié le lundi 12 juin 2023 09:47 par la Rédaction Meilleurtaux

Dans un contexte de forte inflation, de plus en plus de ménages français rencontrent des difficultés financières au quotidien. Pour joindre les deux bouts, ils se retrouvent contraints de se tourner vers le prêt à la consommation. Ils sont également nombreux à choisir l’endettement pour financer des achats plus importants comme des appareils électroménagers.

Même les foyers plus aisés se tournent vers le crédit à la consommation

D’après l’Insee,

L’indice des prix à la consommation a augmenté de 5,2 % en 2022 dans l’Hexagone.

Et jusqu’à la fin de l’année, selon les prévisions des économistes,

L’inflation devrait se maintenir au-dessus de 5 %.

Avec une telle évolution, rares sont les ménages dont le pouvoir d’achat n’est pas affecté.

ImportantSi certains parviennent à s’en sortir avec leurs revenus, ou en puisant ponctuellement dans leur épargne, d’autres doivent recourir au crédit à la consommation pour boucler leurs fins de mois.

L’Association française des sociétés financières annonce en conséquence une croissance de 7,7 % des souscriptions.

Elle souligne un changement notable ces derniers mois concernant le profil des emprunteurs. En effet, en plus des familles modestes, les catégories sociales plus aisées sont davantage représentées. Pour Maël Bernier, notre porte-parole,

La conjoncture contraint même les foyers aux revenus plus confortables à se tourner vers le prêt bancaire pour faire face aux dépenses imprévues.

Les montants des emprunts baissent en raison de la hausse continue des taux

Les chiffres montrent néanmoins que si les volumes sont en hausse, les montants des emprunts contractés sont en baisse.

De 11 000 euros en 2020, le montant moyen d’un crédit à la consommation a diminué à 8 500 euros en 2022. Pour les professionnels du secteur,

Cette décroissance est directement liée à la nette remontée des taux d’intérêt.

Un grand courtier de la place annonce en effet une moyenne à 4,9 %. Par exemple, un particulier qui demande un capital de 8 500 euros remboursable sur 48 mois doit payer des intérêts d’environ 1 100 euros. Et la tendance haussière ne semble pas près de s’inverser. D’après certains experts,

Le mouvement devrait se poursuivre, faisant grimper les taux jusqu’à 7 % d’ici 2024.

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