L’objectif national de dépenses de l’Assurance maladie augmente de 3,4 % pour cette année 2025

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 4 mars 2025 .
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Publié le mardi 4 mars 2025 07:05 par la Rédaction Meilleurtaux

Définitivement validé le 17 février dernier après un vote au Sénat, le budget de la Sécurité sociale est donc finalement adopté. Celui-ci est marqué par la hausse des dépenses de santé. En effet, l’Ondam (objectif national de dépenses de l’Assurance maladie) progresse de 3,4 % pour atteindre 265,9 milliards d’euros.

4,3 milliards d’euros d’économie à faire pour ne pas creuser le déficit de santé

Dans la loi de finances 2025, le déficit de la Sécurité sociale est prévu atteindre 22,1 milliards d’euros pour l’ensemble de l’année 2025. Pour éviter tout dérapage budgétaire, l’Exécutif envisage plusieurs pistes pour réaliser des économies, avec l’ambition de préserver 4,3 milliards d’euros. Pour cela, le gouvernement compte récupérer un milliard d’euros des organismes de complémentaire et de mutuelle santé. Ces derniers auraient inclus dans leurs tarifs des mesures qui n’ont pas été appliquées.

Pour atteindre ses objectifs d’économie, l'Exécutif a également réduit les exonérations sur les cotisations patronales à hauteur de 1,6 milliard d’euros. Une taxe lapin est aussi instaurée pour lutter contre les rendez-vous médicaux non honorés. Sauf pour motifs impérieux, les patients qui ne se présentent pas seront sanctionnés de 5 euros. Les taxes concernant les boissons sucrées, dénommées « taxe soda » augmentent et peuvent atteindre 0,35 euro par litre.

Quelques-unes des mesures clés adoptées dans le PLFSS

Parmi les nouvelles mesures adoptées, la loi de finances 2025 impose la baisse des indemnités journalières pour les arrêts de travail. Le plafond sera ramené de 1,8 fois le SMIC à 1,4 fois à partir du 1er avril prochain. Parallèlement, la lutte contre la fraude sera renforcée avec la mise en place d’une carte Vitale sécurisée d’ici le mois d’octobre. Certaines mesures ont été abandonnées, comme la baisse du taux de remboursement appliqué aux médicaments.

Parmi les investissements alloués, 100 millions d’euros seront consacrés aux soins palliatifs. De même, la santé mentale bénéficiera d’une meilleure prise en charge. Celle-ci a d’ailleurs été choisie comme grande cause nationale pour cette année 2025. Dans trois régions, les tests de détection de la soumission chimique seront remboursés à titre expérimental.