Le vaccin de la méningite B sera remboursé pour les 15 à 24 ans

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 23 avril 2025 .
Temps de lecture : 2 min

Détails

Publié le mercredi 23 avril 2025 07:06 par la Rédaction Meilleurtaux

Face à la flambée des cas de méningite, les autorités sanitaires françaises ont acté le remboursement du vaccin contre les méningocoques B par l’Assurance maladie. La décision a été confirmée par la publication de l’arrêté afférent dans le Journal officiel le 4 avril 2025.

Vaccin remboursé, mais pas encore intégré dans la stratégie nationale

Destiné à lutter contre les méningocoques B, le Bexsero est remboursé pour la tranche d’âge 15-24 ans. Mais contrairement aux vaccins contre les méningocoques des souches ACWY qui s’inscrivent dans la stratégie vaccinale de la Haute Autorité de santé (HAS), il ne bénéficie pas d’une recommandation spécifique. En effet, la durée de sa protection est plus courte, comprise entre 3 et 5 ans seulement.

ImportantLe choix de cette tranche d’âge tient compte du risque élevé encouru par cette catégorie de la population. Depuis le mois de janvier, la souche B est la plus fréquemment détectée.

En plus des adolescents et des jeunes adultes, les enfants de moins de 2 ans bénéficient du remboursement du vaccin Bexsero, à hauteur de 65 %. Le reste est généralement pris en charge par leur mutuelle santé.

La méningite : une maladie à la létalité particulièrement élevée

La méningite est une maladie particulièrement dangereuse. En effet, son taux de mortalité atteint 10 %. De plus, elle se transmet d’un individu à l’autre. Le nombre de cas détectés ne cesse d’augmenter au fil des ans.

En 2023, 560 cas ont été recensés, contre 615 en 2024. Et pour cette année 2025, les chiffres sont encore plus alarmants, puisque pour les deux premiers mois, 184 cas ont déjà été dénombrés. Au début du mois de février, une femme de 18 ans a succombé à la maladie à Rennes.

Le remboursement du vaccin contre le méningocoque B constitue une avancée majeure,

Se réjouit le président du Groupe de pathologie infectieuse pédiatrique (GPIP) dans une déclaration à l’AFP. La dose est en effet de 80 euros, une somme difficile à réunir pour les jeunes qui sont les plus à risque.