Après la pandémie de coronavirus, la coqueluche est progressivement réapparue avec des épisodes épidémiques mineurs. Cette infection bactérienne, en circulation dans d’autres pays du mode, constitue actuellement l’une des premières préoccupations des autorités sanitaires de l’Hexagone. Le nombre de malades ne cesse d’augmenter et des dizaines de décès ont été enregistrés, dont la plupart sont des nouveau-nés. Une situation grave et sans précédent La coqueluche fut une maladie « en dormance » pendant plusieurs décennies. Des cas et de petites épidémies sporadiques localisées ont toujours existé. Néanmoins, le nombre de personnes atteintes suit une courbe ascendante depuis environ 3 ans, confirmant le retour de cette affection pulmonaire d’origine bactérienne. La résurgence a eu lieu dans plusieurs pays à travers le monde. Mais Pour la France, il s’agit d’une première en un quart de siècle, Indique l’Institut Pasteur. L’Hexagone a enregistré plus d’une centaine de milliers de cas et des dizaines de morts. La maladie étant hautement contagieuse, la propagation de l’agent pathogène s’amplifie. Les autorités sanitaires sont actuellement sur le pied de guerre pour gérer l’épidémie en cours. Un danger réel pour les nouveau-nés En principe, pour un sujet bien portant, la coqueluche reste sans gravité et la guérison est complète avec un traitement adapté. Pour les individus fragiles, notamment au niveau de l’appareil respiratoire et du système immunitaire, les complications peuvent engager le pronostic vital. Depuis janvier, 35 patients sont décédés de cette maladie, 22 parmi les victimes sont des enfants dont la majorité est âgée de moins de 12 mois. ImportantAfin de limiter les dégâts, les autorités sanitaires ont rendu la vaccination obligatoire pour les nouveau-nés. Elle est également fortement recommandée pour toutes les personnes qui s’occupent de bébés ou qui vivent avec eux, ainsi que pour les futures mères pendant la gestation. Elle permet de prévenir efficacement les formes graves et les complications respiratoires et neurologiques. L’inoculation doit toutefois être effectuée à temps de manière à bénéficier d’une protection optimale, cette dernière n’étant active que quelques mois après l’injection. Pour rappel, la vaccination contre la coqueluche est remboursée par l’Assurance maladie et la mutuelle de complémentaire santé des patients. À retenir La coqueluche continue de se répandre en France. Plus de 130 000 cas ont été déclarés depuis janvier. La maladie a déjà fait plus d’une trentaine de morts, dont la majorité est composée de nouveau-nés et de bébés de quelques mois. Les autorités sanitaires ont accru la surveillance de l’évolution de l’épidémie et préconisent la vaccination pour les nourrissons et leurs proches.