Mauvaise nouvelle pour les propriétaires de véhicules légers de moins de 3,5 tonnes qui auraient le malheur de tomber en panne sur les voies rapides. En effet, inflation oblige, les tarifs de dépannage-remorquage sur les autoroutes et les routes express ont été révisés à la hausse depuis le dimanche 25 septembre dernier. Ces nouveaux barèmes tarifaires font suite à un arrêté du 16 septembre 2022. Des tarifs règlementés Contrairement au reste du réseau routier français, les tarifs pour le dépannage-remorquage automobile sur les autoroutes et les voies express sont fixés par arrêté pour un an et sont fréquemment revalorisés. Seules les entreprises agréées par les pouvoirs publics y sont autorisées à porter assistance aux automobilistes en détresse. Ces derniers doivent se servir des bornes d’urgence pour prévenir les dépanneurs qui interviennent généralement dans la demi-heure suivant l’appel pour des raisons de sécurité. Si ces derniers sont dans l’incapacité de résoudre les pannes mécaniques sur place, ils procèderont au remorquage du véhicule vers un garage à proximité. À noter que le dépannage auto est inclus dans certains contrats d’assurance auto. Pour trouver l’offre la plus avantageuse du marché, il vous suffit de recourir à un comparateur d’assurance auto comme celui disponible sur notre site. Une baisse du tarif du forfait majoré Important Pour la période 2022-2023, les prix ont légèrement augmenté. Une intervention qui a lieu entre le lundi et le vendredi de 8 h à 18 h est désormais facturée à 138,01 euros, contre 132,70 euros pour la période précédente. Pour les autres moments de la semaine, le tarif est majoré de 50 %. Ainsi, du lundi au vendredi entre 18 h et 8 h, mais également les samedis, les dimanches et les jours fériés, le dépannage d’un véhicule de moins de 1,8 tonne coûte dorénavant 170,65 euros. Ce forfait a été révisé à la baisse, puisque le prix d’une prestation sur ces créneaux horaires était fixé à 199,05 euros l’an passé. La note est encore plus salée pour les véhicules, dont le poids total est supérieur à 1,8 tonne. Les conducteurs doivent s’acquitter de 255,975 euros.