Assurance de prêt : quand les compagnies se préoccupent de vos loisirs

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 4 juillet 2022 .
Temps de lecture : 2 min

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Publié le lundi 4 juillet 2022 09:50 par la Rédaction Meilleurtaux

De par sa nature même, l’assurance ne peut pas garantir un traitement égal à tous les souscripteurs. En effet, en fonction de leur métier ou de l’environnement dans lequel ils vivent, certains assurés peuvent ne pas être couverts face à un risque donné alors que d’autres le sont. L’assurance de prêt peut, par exemple, être invalidée si son souscripteur pratique un sport extrême.

La compagnie d’assurance doit être tenue au courant des activités à risque…

Entre assurer un employé de bureau et un professionnel du sport extrême, il existe une grande différence, notamment en matière de primes.

S’il est établi dès le début que l’activité de l’assuré présente un niveau élevé de risques, les clauses du contrat d’assurance seront définies en tenant compte de ce critère. Il en va de même pour les loisirs.

Important Si l’emprunteur pratique régulièrement des activités sportives pouvant être qualifiées de dangereuses, telle que l’escalade, le parachutisme ou les sports de glisse, sa compagnie d’assurance peut revoir à la hausse le montant de sa prime (surprime) ou bien mentionner en clair sur le contrat d’assurance de prêt que les sinistres survenus lors de ces pratiques à risque sont exclus de la garantie.

… même celles pratiquées de manière ponctuelle

Autre cas de figure, l’emprunteur ne pratique aucun sport extrême de façon régulière, mais à titre exceptionnel. Par exemple, lors de ses vacances, il peut être amené à faire du ski ou du parapente.

Pour préserver son contrat d’assurance, l’emprunteur devra faire preuve d’anticipation et informer à l’avance son assureur de ses probables occupations durant les vacances. Chaque compagnie a sa propre politique face à ce cas de figure, mais le plus souvent, l’assuré est invité à s’acquitter d’une surprime provisoire.

Choisir de ne pas aviser sa compagnie au préalable priverait l’assuré de tout recours si jamais il lui arrivait malheur lors de ses vacances, et ce, peu importe la gravité de ses blessures.

Afin d’éviter les déconvenues ou de se retrouver dans une mauvaise passe pendant les vacances ou lors de la pratique de certaines activités de loisirs jugés dangereux, il est préférable de se renseigner sur les couvertures possibles.

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La rédaction Meilleurtaux