Un crédit immobilier comprend non seulement un capital à rembourser à un certain taux d'intérêt, mais aussi des frais annexes qu'il est important de négocier. Les frais à la signature Les premiers frais à débourser seront les frais de dossier. Ils servent à rémunérer le travail de constitution de votre dossier de demande de prêt immobilier. Représentant environ 1 % du capital emprunté, ils sont librement fixés par chaque banque, et donc négociables. Et si vous avez un bon profil, vous devriez pouvoir les faire baisser de moitié, voire demander leur suppression. Pour se protéger, les banques préfèrent exiger des garanties, comme une caution ou une hypothèque, solution la plus connue. Dans les deux cas, il y a des frais de mise en place. Et pour ce qui est de l'hypothèque, il vous faudra débourser des frais additionnels, comme les taxes de publicité foncières, les frais de notaire, les droits de timbre… et régler le coût de la mainlevée si vous vendez votre bien avant la fin du prêt. L'assurance décès obligatoire L'assurance de prêt vous couvre en cas de décès, d'invalidité ou d'incapacité de travail. C'est elle qui va permettre le remboursement du capital restant dû à votre banque. Vous pouvez choisir librement la compagnie d'assurance, sans être obligé de souscrire au contrat d'assurance-groupe de votre banque. De toute façon, vous avez douze mois pour changer d'avis et conclure un autre contrat d'assurance emprunteur sans frais. Seule condition : les garanties et la couverture doivent être au moins égales à celles proposées par la banque. En fonction de votre âge et de votre état de santé, il peut être intéressant de bien regarder les offres de la concurrence, car l'assurance de prêt a un coût non négligeable. Dernière négociation à mener : obtenir une réduction de l'indemnité de remboursement anticipé. En effet, les banques réclament en général une compensation à la perte des intérêts non encore versés. Selon la loi, elle ne peut excéder la valeur d’un semestre d'intérêts sur le capital remboursé et est plafonnée à 3 % du capital restant dû.