Un nouveau nom vient rejoindre la « liste de Swansea » : il s’agit de McCaskill and Morse. Nouvelle escroquerie par un opérateur de Swansea Le site web de la société affiche le slogan suivant : « Nous nous spécialisons dans la gestion des sinistres, et nous croyons aussi à un excellent service client ». Une affirmation qui ne fait pas l’unanimité auprès des clients. La société avait en effet démarché un grand nombre de personnes en 2014, leur faisant croire qu’elles pouvaient prétendre à un dédommagement au titre des PPI, les polices d’assurance emprunteur vendues abusivement par les banques à des millions de clients. La société a donc réclamé le paiement d’une certaine somme (environ 479 £) aux clients contre la promesse d’un remboursement intégral s’il n’y a pas de PPI à réclamer. Mais après plusieurs mois sans nouvelles, et une première réponse affirmant que la demande était « en cours », les clients lésés ont réclamé le remboursement promis. Ce à quoi McCaskill and Morse a répondu dans une lettre non signée qu’elle reconnaît le droit du demandeur, mais n’est pas « en mesure de (le) rembourser en totalité actuellement ». En contrepartie, elle lui propose de reverser mensuellement un montant de 20 £, et l’enjoint par ailleurs à s’adresser au fournisseur de sa carte de crédit pour clore définitivement ce sujet. La société McCaskill and Morse a disparu McCaskill and Morse n’est que l’une des nombreuses « sociétés de gestion » ayant donné une réputation déplorable à la ville de Swansea. Entretemps, elle a vidé les lieux, et son dernier directeur en date, Gary Richards, a ignoré les emails et appels téléphoniques. Même Richard Adams, son administrateur et actionnaire majoritaire au moment où les appels trompeurs ont été passés aux clients, prétend aujourd’hui n’avoir rien à voir avec la société et ne pas être impliqué. Il était même encore à sa tête au moment où les infortunés clients s’étaient vus répondre que leur dossier était « en cours ». Sa seule réponse est que la société compte des milliers de clients, et qu’il est dans l’impossibilité de connaître tous les cas individuels, ajoutant que si quelqu’un a « une revendication légitime, alors il doit être remboursé en totalité ». Ce qui est plus facile à dire qu’à faire.