Le premier baromètre de l’assurance de prêt immobilier montre la part de cette garantie obligatoire dans le coût total du financement et son évolution sur la dernière décennie. Nouveau baromètre de l’assurance de prêt immobilier Un comparateur d'assurance de prêt immobilier reprend les statistiques en matière d’assurance entre 2005 et 2015 et compare sa part dans une mensualité en se basant sur trois critères : la durée du prêt, l’âge de l’emprunteur et l’assureur choisi. Il faut savoir que chaque échéance de remboursement d’un crédit immobilier comprend plusieurs éléments : les intérêts déterminés par le taux nominal, l’assurance et les frais annexes. Et le taux d’intérêt bancaire varie en fonction du marché, notamment du taux des OAT de l’État. À l’inverse, le taux d’assurance est fixé librement par l’assureur en fonction de l’âge et de l’état de santé de l’emprunteur. L’assurance emprunteur est exigée par les banques pour se protéger des impayés. En cas de décès, d’invalidité ou de perte d’emploi de l’emprunteur, c’est l’assureur qui règle les mensualités à sa place. Hausse de la part de l’assurance dans le coût du prêt immobilier Le baromètre de ce comparateur indique que la part de cette assurance a régulièrement augmenté, surtout sur les dernières années, puisqu’elle peut atteindre 20 % à 50 % du coût du crédit. ImportantCette évolution de son poids relatif est due principalement à la chute des taux d’intérêt. Ainsi, pour réduire le coût de l’assurance, le recours à la délégation d'assurance instaurée par la loi Lagarde est une solution efficace. Désormais libres de choisir un assureur tiers, les emprunteurs obtiennent une couverture individuelle beaucoup moins chère que le contrat de groupe de la banque. Par exemple, les jeunes cadres en bonne santé et non-fumeurs peuvent diviser le coût de leur assurance prêt immobilier par deux. Pour les personnes plus âgées, en revanche, le contrat de groupe est souvent plus intéressant, les risques étant mutualisés avec les plus jeunes. Toutefois, s’ils présentent un risque médical particulier, un contrat délégué peut s’avérer plus avantageux. Depuis octobre 2015, la loi Hamon impose à chaque prêteur de communiquer son TAEA (taux annuel effectif d’assurance) et le détail des garanties qu’il réclame. L’objectif est de faciliter la comparaison des offres du marché par l’emprunteur et lui permettre de faire un choix judicieux.