Convention AERAS : encore peu connue du public

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 16 mars 2015 .
Temps de lecture : 2 min

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Publié le lundi 16 mars 2015 18:09 par la Rédaction Meilleurtaux

Les résultats d’un sondage dévoilé le 3 mars attestent du manque d’information des Français à l’égard de la convention AERAS.

Convention AERAS : un emprunteur sur deux estime être mal informé sur la question

Dans un sondage publié la semaine dernière, l’assureur April révèle que les jeunes Français sont mal informés sur l’assurance de prêt immobilier.

Une étude plus récente se penche sur le niveau de connaissance des emprunteurs sur la convention AERAS, qui permet aux personnes présentant un risque aggravé de santé d’avoir accès à l’assurance emprunteur. Réalisée à la demande du Collectif interassociatif sur la santé (Ciss), celle-ci montre qu’il existe un profond déficit d’information relatif à ce dispositif.

Ce sondage mené fin février par l’institut d’études LH2 auprès d’un panel de 1008 personnes fait ressortir que près d’un quart de la population (24 %) présente un risque aggravé de santé. Selon cette même étude, l’ignorance des emprunteurs au sujet de la convention AERAS est patente, faute d’information sans doute.

Parmi la proportion des Français impliquée directement ou indirectement à travers un proche, seulement 59 % déclarent être au fait de cette mesure, alors qu’ils sont 41 % à l’ignorer complètement. Une situation qui s’est dégradée par rapport à l’année précédente, puisque 77 % affirment avoir connaissance de ces nouvelles dispositions destinées à améliorer l’accès au crédit pour les personnes présentant une grave maladie.

Les refus en légère progression

Parmi les personnes bien informées sur ce dispositif, 17 % déclarent que la convention AERAS s’est avérée décisive dans l’octroi de leur crédit (pour eux ou pour un proche).

Un chiffre en net repli, puisqu’en 2014, 22 % d’entre eux affirmaient avoir déjà eu recours à ce dispositif. En revanche, 14 % des sondés déclarent s’être vus opposer un refus, en hausse d’un point en un an (13 % en 2014).

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La rédaction Meilleurtaux