La réforme de l’assurance emprunteur se trouve sur la bonne voie. Dès l’automne prochain, les banques devront remettre une fiche d’information standardisée aux emprunteurs afin de faciliter la comparaison entre les différentes offres. Une FSI sera remise aux emprunteurs À compter d’octobre prochain, les personnes candidates à l’assurance prêt immobilier se verront remettre, dès la première simulation, une fiche standardisée d’information (FSI) énumérant les caractéristiques de la garantie proposée. Ce document devra notamment préciser les 11 critères exigés par le prêteur parmi une liste globale de 18 critères établie par le Comité consultatif du secteur financier ou CCSF, l'organisme de référence en la matière. ImportantAinsi, aucun établissement prêteur ne pourra plus s’opposer à un changement d’assurance si le nouveau contrat présente les mêmes garanties ou se révèle plus avantageux pour le consommateur. Cette mesure intervient un an après l’entrée en vigueur de la loi Hamon, et est destinée à permettre aux souscripteurs de mieux faire jouer la concurrence. Pour rappel, les courtiers ont mis en place, en juillet dernier, le site Suivi Equivalence pour s’assurer de la bonne application de la loi Hamon. Des coûts qui varient d’un profil à l’autre… L’assurance proposée par le prêteur correspond parfois à une assurance « collective ». Étant donné que cette dernière est basée sur le principe de mutualisation, son coût est généralement plus élevé. Pour le cas de l’assurance individuelle, le contrat tient compte de l’âge, du sexe, de la profession ou de l’état de santé de l’emprunteur… par conséquent, le tarif peut s’avérer plus avantageux selon le profil de ce dernier. Ainsi, pour un emprunteur jeune et sans antécédents médicaux, la délégation lui reviendra moins cher, puisqu’il constitue un risque « mineur ». Par contre, un candidat, dont le questionnaire de santé a mis tous les indicateurs au rouge – signifiant qu’il présente un « risque aggravé de santé » –, se verra appliquer une surprime. Et avec l’ouverture du marché à la concurrence, de plus en plus d’établissements proposent des tarifs individualisés.