Contrairement au dernier trimestre 2013, les prix de l’immobilier ancien ont tendance à se stabiliser (+0,1 %) au cours du 1er trimestre 2014, c’est ce qui ressort de l’indice des Notaires-Insee publié mardi. Une stabilité provisoire des prix des biens immobiliers Durant le premier trimestre 2014, les prix des appartements ont globalement connu une légère hausse (0,3 %) alors que ceux des maisons se sont stabilisés, si l’on en croit l’indice des Notaires-Insee. Uniquement dans la région francilienne, les prix des logements anciens ont augmenté (+0,2 %) de janvier à mars, avec de fortes disparités entre les différents types de bien. En effet, les prix des appartements ont grimpé d’environ 0,7 % un peu partout dans la région Île-de-France alors que ceux des maisons sont en léger repli (-0,9 %). En comparaison avec l’année précédente, le marché actuel – ce premier trimestre donc – est caractérisé par une très légère envolée des cours. En effet, durant l’année écoulée, le baromètre des notaires a enregistré une baisse globale des prix de l’immobilier ancien de l’ordre de 1,4 % (-1,0 % pour les appartements et -1,7 % pour les maisons). Au cours de l’année 2013, le prix de la pierre a chuté de -1,6 % dans la région parisienne, et le recul est plus marqué pour le prix des maisons (-2,3 %) par rapport aux appartements (-1,2 %). En province, des évolutions assez faibles Les prix de logements anciens en province n’ont pas progressé au cours des trois premiers trimestres (+0,1 %), et cela concerne autant les appartements (+0,1 %) que les maisons (+0,2 %). Pour l’ensemble de l’année, aussi bien en région parisienne qu’en province, les prix de l’ancien ont cédé (-1,3 %) durant les trois premiers mois. Le recul est également plus prononcé pour les maisons (-1,5 %) que pour les appartements (-0,6 %).