Emprunter à deux : comment réduire le taux d’endettement ?

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 26 juillet 2024 .
Temps de lecture : 3 min

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Publié le mercredi 31 juillet 2024 12:08 par la Rédaction Meilleurtaux

Pour un couple, l’accumulation de crédits peut entraîner une hausse significative de son taux d’endettement, rendant les mensualités difficiles à supporter. Le regroupement de crédits apparaît alors comme le meilleur moyen d’alléger les charges.

Sauf que si cette solution est initialement envisagée pour réduire l’endettement, elle peut conduire à une nouvelle opération de regroupement si la situation financière du couple ne s’améliore pas. Les banques se montrent dans ce cas plus pointilleuses lors de l’étude d’un nouveau dossier.

Optimiser son dossier

Le rachat de crédit en couple se révèle ainsi être la solution la plus appropriée pour les emprunteurs, dont le taux d’endettement est très élevé. Il est essentiel de soumettre un dossier solide, et pour cela, l’accompagnement d’un courtier est recommandé.

Cet expert peut aider son client à analyser la situation d’endettement, mais également à trouver les offres pertinentes. Il peut par la suite l’orienter vers celle qui correspond le plus à ses besoins.

En principe, si aucun incident bancaire n’a été enregistré, le regroupement de crédit devrait permettre d’obtenir un gain assez important.

ImportantEn effet, le taux d’endettement pourrait baisser de plusieurs points après l’opération, et les mensualités seront ainsi allégées. En contrepartie, la durée de remboursement sera allongée, et par conséquent, le coût total du prêt sera plus élevé.

La récidive pourrait cependant être considérée comme un point négatif par la banque prêteuse.

Procéder à une demande de trésorerie

À la demande du couple, le nouveau prêt né du rachat de crédits peut inclure une trésorerie. Celle-ci s’apparente à un emprunt non affecté pouvant servir d’épargne de précaution ou de financement pour de nouveaux projets. Le couple reste ainsi libre d’utiliser cette somme en fonction de ses priorités, sauf pour le remboursement des mensualités.

À noter toutefois que l’établissement prêteur peut tout à fait refuser de l’accorder (cela dépend de la situation de l’emprunteur), mais s’il accepte, celle-ci ne devrait pas dépasser 15 % du montant total de l’opération.