Rentrée scolaire rime généralement avec hausse des dépenses. Néanmoins, quelques astuces vous permettent d’appréhender au mieux cette période, et d’éviter que votre compte bancaire se retrouve dans le rouge. La rentrée scolaire a sonné. En ce lundi 4 septembre, 12 millions d’élèves ont fait leur retour sur le banc de l’école. Généralement source de stress pour de nombreux parents, notamment en raison des dépenses budgétaires importantes qu’il entraine, le mois de septembre a une saveur particulière cette année. Pour cause, le prix des fournitures scolaires a augmenté de 11% par rapport à la rentrée 2022, selon une étude de la Confédération syndicale des familles (CSF) révélée mi-août par Le Parisien. Faire le point sur son reste à vivre Dans ce contexte, et alors que les ménages ont en moyenne relevé leur budget vacances de 23% cet été par rapport à l’an dernier*, le site MoneyVox livre quelques conseils pour garder le cap financier et ne pas davantage alourdir la facture pour débuter la rentrée des classes du bon pied. Et cela commence par la réalisation d’un bilan budgétaire. Pour ce faire, tentez d’établir votre reste à vivre. Soit la somme d’argent qu’il vous reste à la fin du mois pour financer vos achats (alimentation, hygiène, habillement, loisirs) ou pour épargner. Pour le calculer, rien de plus simple. Faites le compte de vos ressources, c’est-à-dire de toutes vos rentrées d’argent, tels que votre salaire ou pension de retraite, vos allocations (chômage, RSA...), vos revenus mobiliers ou immobiliers, ou encore d’éventuelles pensions et prestations familiales. Puis, soustrayez l’ensemble de vos charges fixes, comme le paiement de votre loyer ou le remboursement de votre crédit immobilier, ainsi que vos dépenses énergétiques (gaz, électricité...), vos assurances (auto, habitation), les télécoms (téléphone, internet), ou même vos dépenses en transports (abonnement bus/métro, essence...), et abonnements divers (services de streaming, activités sportives...). Vous obtiendrez ainsi une estimation de votre niveau de vie et serez alors en mesure de savoir combien vous pouvez vous dégager chaque mois pour faire face aux dépenses imprévues. Comparer les tarifs de ses abonnements chez la concurrence Ceci étant en fait, c’est le moment de dresser le constat. Si votre reste à vivre est moindre, il va falloir accroître vos ressources, diminuer vos charges fixes, ou les deux ! Dans le premier cas, vous pouvez envisager de tenter de trouver un emploi plus rémunérateur... Mais le processus peut prendre du temps. Jetez également un œil aux aides auxquelles vous avez le droit, grâce au site mesdroitssociaux.gouv.fr. Si augmenter vos ressources s’avère impossible, ou trop long, faites le point sur vos dépenses superflues. Utilisez-vous ce service de streaming qui vous est facturé chaque mois ? Quid de votre abonnement à la salle de sport à laquelle vous ne vous rendez jamais ? Par ailleurs, même parmi vos abonnements qui, eux, s’avèrent essentiels, vous pouvez réaliser des économies. Qu’il s’agisse de votre banque ou de vos assurances par exemple, n’hésitez pas à aller voir la concurrence et à négocier, ou à utiliser des comparateurs, tels que ceux proposés par Meilleurtaux. En outre, revoyez vos habitudes de consommation. Car à coup sûr, en achetant par exemple des produits reconditionnés au lieu du neuf, vous pouvez réduire vos dépenses. Pour conclure, si vous en avez la capacité, constituez-vous une épargne de précaution en mettant de côté de l’argent chaque mois. Mises bout à bout, ces économies vous éviteront de recourir au crédit conso à chaque fois que vous devez remplacer un appareil défectueux, ou de piocher sur votre compte courant et de creuser votre découvert. * D’après un sondage réalisé par l’institut CSA pour la société Cofidis, sur un échantillon de 1006 Français âgés de 18 ans et plus, interrogés en ligne entre le 23 et 25 mai 2023.