Davantage de Français prévoient de souscrire un crédit immobilier en 2020

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 15 avril 2020 .
Temps de lecture : 2 min

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Publié le mercredi 15 avril 2020 09:48 par la Rédaction Meilleurtaux

Une récente enquête de l’Observatoire des Crédits au Ménages (l’OCM) montre un léger repli de l’obtention de prêts par les Français l’année dernière. Pour autant, ces derniers affichent une confiance en hausse concernant leur situation financière. Ils prévoient d’ailleurs de recourir davantage au crédit, notamment immobilier, en 2020.

Léger repli de la détention de crédits à la consommation en 2019

Le sondage de l’OCM, réalisé auprès de quelque 13 000 ménages, révèle une « légère baisse de l’obtention de nouveaux emprunts en 2019 », puisque ce taux est passé de 47,8 % à 47,4 % sur un an. La détention de crédit à la consommation a légèrement diminué, puisque le taux s’établissait à 26,5 % en 2019, contre 26,8 % en 2018. Le recul peut néanmoins être considéré comme minime par rapport à celui constaté sur la période 2014-2016.

Pour autant, l’étude révèle que les consommateurs étaient globalement plus optimistes en 2019 quant à leur situation financière et leur budget.

Selon l’enquête, plus de 86 % des personnes interrogées jugent « supportable » le poids de leurs mensualités de remboursement . Et c’est le secteur du crédit immobilier qui profite.

Hausse des intentions de souscription d’un crédit immobilier en 2020

Important En effet, preuve de ce sentiment positif ressenti par les ménages au sujet de leur situation financière, 4,9 % d’entre eux annonçaient en 2019 leur intention d’emprunter pour concrétiser un projet d’achat d’un logement en 2020.

Près d’une personne sur quatre (23,6 %) serait d’ailleurs un accédant à la propriété, d’après les professionnels.

Cette proportion n’avait jamais été aussi importante au cours des 25 dernières années.

L’effervescence sur le marché du crédit à l’habitat observé ces dernières années s’explique par l’extrême faiblesse des taux d’intérêt. En effet, en début d’année, la moyenne se situait encore à 1,13 %, toutes durées confondues. Le taux de détention de ce type de dette devrait donc rester élevé, sachant qu’il dépasse actuellement les 30 %, un niveau record depuis les années 2000.

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