En cette période de fin d’année, synonyme de dépenses importantes pour la plupart des Français, ces derniers sont très nombreux à casser leur tirelire pour leurs achats de Noël. Mais le crédit aussi a le vent en poupe. Les Français privilégient leur épargne pour financer les fêtes En 2013, le pourcentage de Français ayant contracté un prêt personnel au titre des dépenses pour Noël et le Nouvel An n’est que de 8 %. C’est ce que révèle une étude ING à laquelle ont participé 11 716 Européens répartis à travers treize pays. Avec ce chiffre, l’Hexagone se situe par exemple loin derrière le Royaume-Uni et ses 14 %. En 2014, la tendance sera la même, avec 40 % de Français qui déclarent avoir épargné pour couvrir le maximum du budget cadeaux et repas. Par rapport aux pays voisins, la France affiche l’un des taux les plus élevés pour ce mode de financement. Mais même si la priorité est à l’utilisation de l’épargne, la fin d’année est également une période d’activité importante pour les établissements de crédit, qui réalisent près de 11 % de leur chiffre d’affaires annuel. Décembre est aussi favorable aux professionnels du prêt personnel En effet, la production de prêts personnels, directement liée à la hausse de la consommation, enregistre une forte progression en décembre pour les professionnels du crédit. Pour la plupart d’entre eux, en comparaison avec la moyenne de tous les mois précédents, le volume des prêts augmente ainsi 35 %. L’activité est majoritairement soutenue par les opérations commerciales spéciales organisées par les magasins (notamment les grandes surfaces) qui offrent aux consommateurs la possibilité d’étaler le paiement sans frais, les intérêts étant supportés par le commerce partenaire. Pour le vendeur, il s’agit d’encourager le client à acheter en lui évitant de perturber sa trésorerie, une conséquence inévitable dans le cas d’un règlement immédiat de l’intégralité de sa facture, même avec une remise de 10 % ou 20 %. Pour faire face à ce surcroît d’activité, bon nombre d’organismes de crédit n’hésitent pas à investir dans la mise en place de permanences, y compris les dimanches, afin d’assurer le traitement rapide des dossiers de prêts personnels qui leur parviennent.