Le Salon de l’auto aurait dû faire décoller les ventes. Pourtant, rien n’y fait. Fin octobre, les immatriculations continuent de stagner pour s’établir à 100 128 unités. De son côté, le marché du crédit auto reste atone. Pour relancer les ventes en cette fin d’année, un geste commercial sera très apprécié. Un marché à demi-teinte Pour ceux qui n’ont pas eu la chance d’assister au Salon de l’auto, la fin de l’année reste une excellente occasion pour s’offrir une nouvelle voiture. Les constructeurs n’hésiteront pas à dérouler le tapis rouge pour attirer de nouveaux clients. En effet, le marché est loin d’avoir retrouvé son dynamisme d’avant crise. Seulement 100 128 véhicules ont été immatriculés au cours des dix premiers mois de l’année alors que les opérateurs se fixaient un objectif de 120 000 sur toute l’année. De leurs côtés, les établissements de crédit chercheront à tout prix à augmenter les ventes pour améliorer leurs indicateurs. C’est toutefois sans compter sur une production de crédit à la traîne. Pour les emprunteurs fragilisés, emprunter de l’argent relève d’un véritable parcours du combattant, en raison de la hausse du risque au niveau de la clientèle des ménages. Et ce même risque est à l’origine du net fléchissement de la croissance de l’encours des prêts à la consommation. Quelle formule pour financer l’achat de sa voiture ? En général, les clients se tournent vers la location avec option d’achat (LOA) et le crédit auto classique. Pour la LOA, le prêteur peut réclamer un apport minimum dont le montant diffère d’un établissement à l’autre. Afin de mettre toutes les chances de ses côtés, l’apport doit être conséquent. À part la LOA, rien n’empêche de souscrire un crédit auto classique. Les fonds sont destinés uniquement à financer l’acquisition de la voiture. Comme le prêt personnel, il est apprécié pour sa souplesse et sa flexibilité. Par contre, la hausse des incidents de paiement réduit les possibilités de levée de fonds via le prêt personnel. Pour ces deux produits, les banques pratiquent une politique de prix plus agressive que les sociétés spécialisées. Quoi qu’il en soit, de nombreux constructeurs possèdent aujourd’hui leur propre structure de financement auto. Les offres sont plus compétitives et permettent aux clients de réaliser des économies substantielles.