Au cours du mois d’octobre, les organismes de crédit ont enregistré un léger repli pour le crédit à la consommation, alors que, selon le rapport de l’Association française des sociétés financières (ASF) rendu public le 25 novembre 2014, le total depuis début de l’année est en hausse. Le crédit à la consommation perd 0,1 % Comparés aux chiffres de la même période en 2013, ceux du mois d’octobre 2014 en matière de crédit à la consommation affichent une baisse de 0,1 %, à 3,288 milliards d’euros. Ce léger coup d’arrêt est en décalage avec la tendance générale de l’ensemble des crédits souscrits par les Français, qui lui, a grimpé de 1,2 % à 29,137 milliards d’euros. L’activité reste à un niveau bas, inférieur de 21,8 % à celui de septembre 2008, pris comme référence haute. Toutefois, en dépit de ce recul de 2 % en octobre, les opérations classiques incluant prêts affectés, crédits renouvelables et prêts personnels se sont maintenues depuis janvier à 26,551 milliards d’euros. Cette relative stabilité du marché est largement attribuable au bond réalisé par la location avec option d’achat (LOA) ou leasing. En octobre, ils sont ainsi supérieurs de 25,7 % à 262 millions d’euros, portant le total sur l’année 2014 à 2,586 milliards d’euros, soit +15,8 % d’augmentation. Les financements de voitures neuves en hausse grâce au leasing Les prêts affectés à l’achat de véhicules neufs sont les grands bénéficiaires de l’incroyable envolée du leasing. Dans la continuité des mois précédents, la LOA poursuit son avancée, gagnant 24,7 % par rapport à l’année précédente et supportant la croissance observée en octobre. Dans un même temps, l’ASF, qui rassemble plus de 50 % des acteurs du marché du crédit à la consommation, note une diminution de -7,2 % des financements par crédits affectés. En résumé, alors que les financements par crédit classique ont perdu 5 % en 2014, ceux destinés à l’acquisition d’une automobile, LOA et crédits affectés confondus - dont, le crédit personnel auto - connaissent pour les 10 mois écoulés une hausse de 4,6 % à 4,765 milliards d’euros.