Vous avez besoin d’argent pour faire face à une dépense imprévue ? Si vous avez souscrit un contrat d’assurance-vie, rien ne vous empêche de demander une avance à votre assureur. D’ailleurs, cette solution s’avère peu onéreuse qu’un crédit à la consommation. L’avance sur assurance-vie : une solution peu connue Méconnue du grand public, cette solution est pourtant accessible à tous les détenteurs de contrats d’assurance vie. Il s’agit en quelque sorte d’un prêt personnel consenti par l’assureur et gagé sur l’épargne. « Aujourd’hui, 0,8 % des contrats assurés par Generali font l’objet d’une avance », explique Sonia Fendler, membre du comité exécutif de Generali France, en charge de la clientèle patrimoniale. « Et les avances ne concernent que 0,7 % de la totalité de notre encours », rajoute-t-elle. Selon le contrat, son montant est plafonné à 80 % de l’épargne investie (60 % pour un contrat en unités de compte). Comparée à un crédit à la consommation, cette solution est bien plus avantageuse en termes de coût. Même s’il fallait payer un taux d’intérêt équivalent au taux de rendement brut du fonds en euros, le coût est en partie compensé par la rémunération de l’épargne. En effet, l’assurance-vie continue d’être rémunérée. Les intérêts seront toujours calculés sur le montant total des sommes fructifiant dans le contrat. Dans la pratique, le « coût réel de l’avance est généralement 0,6 à 1 point au-dessus de la rémunération du fonds en euros principal du contrat », estime Edouard Michot, président de JDHM Vie. Supposons qu’un contrat en euros est rémunéré à 4,5 %. Dans le cas où le taux du prêt est de 5,3 %, le taux d’intérêt réel de l’avance sera de 0,8 %. En clair, une avance s’apparente à un crédit à moins de 1 % qu’il faudra rembourser sur une période relativement courte. L’avance peut être remboursée gratuitement En cas d’impayé, l’avance se transforme en rachat, qui sera alors soumis aux cotisations fiscales. Quoi qu’il en soit, cette solution est appréciée pour sa flexibilité. « Les fonds sont disponibles dans les 72 heures. Alors que pour les rachats, même si nous avons un système de rachat en ligne en 72 heures, cela peut être plus long en format papier », admet Sonia Fendler, de Generali. De même, le capital restant dû peut être remboursé à tout moment, sans frais de pénalité.