Sècheresse : la problématique des piscines vides pour les assureurs

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 20 juillet 2023 .
Temps de lecture : 3 min

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Publié le jeudi 20 juillet 2023 09:30 par la Rédaction Meilleurtaux

Aujourd’hui, le dérèglement climatique occasionne des épisodes de sècheresse toujours plus longue. Pour les particuliers, cela se traduit par l’impossibilité de remplir leur piscine en cas d’alerte déclenchée par le gouvernement. Cela pose alors le problème de la dégradation de ce type d’installation pour les assureurs.

Les restrictions d’eau pèsent-elles sur le coût de l’assurance ?

Le remplissage d’une piscine, qu’elle soit enterrée ou hors-sol, est interdit dès le niveau 1 de l’alerte sècheresse. Si vous êtes dans l’obligation de vider votre bassin, vous ne pourrez alors pas le remplir.

Or, une piscine vide risque rapidement de se dégrader. La question se pose alors sur le coût de l’assurance habitation face à ce type de dégâts.

D’après les chiffres de l’assurtech Lovys, seuls 3 % des propriétaires ont contracté une assurance pour leur piscine. Ce chiffre encore marginal ne risque pas de peser sur le montant de la prime.

ImportantSur le long terme néanmoins, la multiplication des épisodes de sècheresse occasionnera la hausse des dégâts au niveau des piscines.

Aujourd’hui, la France compte près de trois millions de piscines installées chez les particuliers, dont une majorité se trouve dans le sud du pays où le climat est souvent caractérisé par un manque de précipitations. Cette situation peut entraîner une augmentation des coûts des primes à long terme.

À l’heure actuelle, les assurances pour les piscines ne remboursent que les dégâts causés par les catastrophes naturelles.

Piscine vide : quelles conséquences ?

ImportantEn règle générale, il est déconseillé de vider une piscine. En effet, la quantité d’eau présente dans le bassin contribue à maintenir sa structure en place, qu’elle soit en béton ou en coque de polyester. La vidange de la piscine ne doit être envisagée qu’en dernier recours, par exemple si l’eau est infestée d’algues et que les traitements habituels ne sont plus efficaces.

Avec les restrictions en matière d’eau liées à la sècheresse, il devient impossible de remplir la piscine à nouveau. En quelques semaines, le béton ou la coque de la piscine risqueraient de se fissurer, entraînant des dommages irrémédiables.

Pour protéger sa piscine, la meilleure solution est d’investir dans une couverture adaptée. Cela permettra de préserver la qualité de l’eau et d’éviter d’avoir à procéder à une vidange.