Premier ralentissement du crédit à la consommation depuis le début de l’année

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 20 septembre 2016 .
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Publié le mardi 20 septembre 2016 17:14 par la Rédaction Meilleurtaux

Depuis le début de l’année, le crédit à la consommation a manifesté un premier coup de fatigue en juillet, chutant de 4,4%.

Depuis le mois de juillet, les encours des crédits à la consommation diminuent et ne totalisent plus que 3,2 milliards d’euros. Les crédits « affectés », personnels, renouvelables et immobiliers suivent la même tendance.

Une chute affectant l’économie

Après de nombreuses années de récession marquées notamment par la crise financière et la hausse du taux de chômage, l’essor du crédit à la consommation a permis le redressement tant sur le plan économique que financier.

Toutefois, l’octroi de crédit à la consommation connaît actuellement une baisse d’activité considérable qui vient ralentir l’économie.

Selon l’ASF, association professionnelle regroupant les établissements de crédit tels que Sofinco ou Cetelem, l’octroi de nouveaux prêts chute de 4,4% sur un an. En effet, leurs statistiques révèlent que durant le mois de juillet, les ménages français n’ont emprunté que 3,2 milliards d’euros pour financer l’achat de biens et la réalisation de travaux.

Une baisse de rendement contagieuse

L’octroi des crédits « affectés », crédits alloués à l’achat d’un bien précis, baisse considérablement de 10,9% et ne totalise plus que 756 millions d'euros de nouveaux prêts.

Les crédits personnels (pas forcément affectés à l’achat d’un bien précis) chutent également de 4,8%. Quant aux crédits renouvelables, ils suivent aussi la même pente, mais leur recul n’a toutefois rien de nouveau.

Les crédits immobiliers n’échappent pas à cette tendance morose. Alors que le mois de juillet est généralement un mois propice pour le logement, cette année, il lui a été défavorable. Pourquoi ?

Une simulation crédit conso et de crédit immobilier dévoilent que le climat anxiogène de ce mois a vraisemblablement freiné les Français dans la réalisation de travaux immobiliers. Ce mois funeste n’infléchit cependant pas le mouvement de fond. En effet, la production cumulée de janvier à juillet est largement supérieure à celle de l’année dernière sur la même période.