En raison du contexte économique toujours aussi difficile, nombreux sont ceux qui ne peuvent plus faire face à leurs dépenses de santé avec leur trésorerie habituelle. Ainsi, il devient de plus en plus courant chez les plus pauvres de contracter un prêt personnel pour se soigner. La mairie de Toulouse a ainsi décidé de lancer une nouvelle formule de micro-crédit destinée à permettre aux moins nantis de se soigner. Des cas loin d’être isolés De nombreuses personnes en situation économique précaire (étudiants, chômeurs…) préfèrent ainsi « s’asseoir » sur leur mal de dos ou de dents récurrent et pourtant fortement pénalisant au quotidien. Quand finalement, il n’est plus possible d’atermoyer, ils choisissent généralement de recourir à un prêt personnel pour financer leurs soins. Cette forme d’emprunt qui ne nécessite pas de justificatif pour sa destination a l’avantage d’offrir une souplesse fort appréciable ainsi qu’un déblocage rapide des fonds. Permettre aux moins fortunés de se soigner correctement Concrètement, la mairie de Toulouse a créé un « crédit soins » dont le montant varie entre 300 € et 3000 € et qui est ouvert à toutes les personnes en situation de fragilité économique. Il est co-financé par le crédit municipal de Toulouse et par le CCAS (centre communal d’action sociale) de la ville qui se charge d’en payer les intérêts. La destination du crédit ne se limite pas aux seuls soins de santé puisque les demandeurs disposent de l’option de l’affecter à l’acquisition d’équipements indispensables au quotidien ou encore d’un moyen de locomotion en vue de les aider pour leur insertion professionnelle. Reste à voir si d’autres communes de France emboîteront reproduiront chez elles l’initiative toulousaine pour créer des formules de prêts personnels similaires pour leurs habitants.