Les conditions du prêt immobilier s’améliorent pour les particuliers, même si les évolutions sont moins notables que celles du trimestre précédent. Suite aux négociations, les conditions de prêt pour les entreprises et les particuliers sont devenues plus souples. Cependant, selon la banque Centrale Européenne, on constate que pour la filière du prêt immobilier, les améliorations apportées n’atteignent pas encore celles du trimestre dernier. Parallèlement, la BCE publie son étude trimestrielle sur le crédit, qui souligne que le nombre de demande de prêt est aussi sur le point de marquer son évolution. Mais alors que les conditions de souscription aux prêts se sont assouplies pour les standards, les conditions d’octroi n’ont pas changé. Le sondage exprime l’espérance d’une diminution pour le quatrième trimestre. L’évolution des conditions d’octroi Le profil des clients éligibles pour l’octroi d’un crédit a été défini sur la base d’un standard. Ainsi, les résultats des enquêtes effectuées auprès de 141 banques ont révélé une nette évolution des conditions d’obtention de prêt pour ces derniers. Par ailleurs, la demande a aussi connu une hausse notable durant le troisième trimestre, aussi bien pour les particuliers que pour les entreprises. Cette hausse devrait se prolonger au cours du dernier trimestre, grâce à la baisse des taux d’intérêt qui renforce la confiance des consommateurs dans les établissements bancaires. Hausse du prêt à la consommation Avec le prêt immobilier, le crédit consommation a enregistré une augmentation de la demande au troisième trimestre. Les clients des banques sont de plus en plus attirés par les offres de prêt proposées par les établissements bancaires, d’autant que la baisse des taux d’intérêt rende les propositions encore plus alléchantes. C’est ainsi que les prévisions pour le quatrième trimestre s’annoncent plutôt bien, en laissant espérer la continuité de cette hausse de la demande. Pour la banque Centrale Européenne, cela constitue un environnement prospère permettant au secteur bancaire de poursuivre la reprise du crédit, ainsi qu’une bonne croissance au sein de la zone euro. Par ailleurs, l’économiste de la banque Natixis, Johannes Gareis, précise qu’il faut être vigilant par rapport aux standards des prêts entrepris qui ralentissent à s’assouplir. D’un autre côté, la décision de la BCE d’abaisser les taux d’intérêt à un tel plancher avait pour but de stimuler la zone euro. C’est dans la même optique que les prêts géants ou TLTRO ont été mis à la disposition des banques, et que la banque Centrale Européenne continue d’injecter des sommes colossales dans le circuit financier tous les mois. A l’occasion de la TLTRO II, les banques se sont vues accorder plus de 45 milliards d’euros provenant de la BCE ; soit deux fois plus que le montant attendu. Mais malgré ce surplus de liquidité, les banques blâment toujours la BCE par rapport aux impacts négatifs de ses mesures sur leur rentabilité.