La technique du « parapluie » utilisée par les cambrioleurs n’est pas considérée comme une effraction par certains assureurs

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 7 mars 2024 .
Temps de lecture : 3 min

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Publié le jeudi 7 mars 2024 14:00 par la Rédaction Meilleurtaux

Les victimes d’un cambriolage peinent à obtenir un remboursement par leurs assurances si les voleurs ont utilisé la technique appelée du « parapluie ». Grâce à cette méthode, les malfaiteurs réussissent à ne pas laisser de traces visibles sur la porte, et pour les compagnies, il n’y a pas tout simplement de preuve de l’effraction. 

Pas de preuve d’une effraction

Souvent, les cambrioleurs qui utilisent cette technique s’introduisent discrètement chez leurs victimes en crochetant la serrure. Le dispositif de fermeture de la porte ne subit alors aucune destruction et dégradation, car celle-ci n’a pas été forcée. Ainsi, l’intrusion ne peut pas être qualifiée de vol avec effraction, explique un professionnel du secteur.

Dans ce cas, les victimes ne peuvent pas prétendre à un remboursement pour le préjudice subi, sauf si le contrat d’assurance habitation le stipule.

ImportantEn principe, seuls les logements équipés d’un système multipoints, d’une porte blindée ou d’un cylindre de serrures sont couverts en cas de vol sans effraction.

L’exclusion peut s’appliquer même lorsque les malfrats ont recours à la violence sur la personne, à l’intrusion clandestine en se faisant passer pour les forces de l'ordre ou les secours, les pompiers…, ou encore à l’escalade des clôtures ou des murs, ou se servent de fausses clés.

Si la serrure de la porte est facile à déverrouiller et que le cambrioleur a pu accéder aisément à l’intérieur sans laisser de trace, les victimes doivent prouver qu’il s’agit bien d’un vol, autrement, elles ne seront pas indemnisées par l’assurance.

Comment prouver l’intrusion ?

L’intrusion peut être démontrée avec des preuves tangibles comme les empreintes de pas ou de doigts, et les enregistrements d’une caméra de surveillance.

Ceci est d’autant plus nécessaire lorsque le contexte du vol ne figure pas dans la liste des sinistres couverts par la garantie « vol et cambriolage » du contrat d’assurance.

À défaut de porte blindée ou de système multi points, les occupants du logement peuvent mettre en place des dispositifs visant à dissuader les cambrioleurs.

En effet, un système d’alarme ou de vidéosurveillance simplifie l’obtention d’une preuve en cas de vol sans effraction.

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