L’année 2023 a vu se multiplier des épisodes climatiques extrêmes. Cela a d’ailleurs eu un impact considérable sur le coût des indemnisations. Les assureurs ont ainsi déboursé 6,4 milliards d’euros pour faire face aux conséquences des inondations, des tempêtes, des épisodes de sècheresse… L’autre répercussion est l’évolution disparate des tarifs pour la couverture des habitations selon les départements. Plus de 190 euros par an en moyenne dans le Loiret et dans le Tarn-et-Garonne Comparer les prix de l’assurance habitation est devenu une nécessité, alors même que les dégâts occasionnés par les aléas climatiques. Ainsi, dans le Loiret, il faut payer en moyenne 198,39 euros par an pour un tel contrat. Le coût est à peine moins cher dans le département du Tarn-et-Garonne où la facture annuelle pour couvrir son logement s’élève à 192,29 euros. Ces données s’appuient sur le bilan CatNat de la Caisse centrale de réassurance (CCR). Au-delà de la puissance des inondations, de grêles, des tempêtes…, c’est leur fréquence qui pèse sur la sinistralité des départements. Les territoires les moins exposés connaissent ainsi des hausses plus modérées du montant de leur facture . C’est le cas des habitants des Hautes-Alpes, qui ne s’acquittent que de 103,39 euros en moyenne pour garantir leur bien pendant un an. Le coût en forte hausse des catastrophes naturelles Le réchauffement climatique est parfaitement illustré par la hausse fulgurante du coût de l’assurance habitation. Ainsi, au début des années 2000, la facture des catastrophes naturelles s’est élevée à 2,7 milliards par an. ImportantLa multiplication des manifestations climatiques extrême a ramené le montant à indemniser à 6,4 milliards d’euros par an en 2023. Les autorités publiques annoncent que cette hausse va se poursuivre, jusqu’à 50 % plus cher d’ici 2050. Une enquête réalisée pour le compte de la CCR révèle que la population est au fait des conséquences financières des catastrophes naturelles. Ainsi, 72 % des Français affirment Connaître les risques de dégradation liés au climat. Les deux tiers déclarent par ailleurs Comprendre l'ampleur du défi pour les compagnies d’assurance. Enfin, un peu moins de la moitié des interrogés mettent en doute la capacité de remboursement des acteurs du marché pour les décennies à venir . À retenir Les catastrophes naturelles ont entraîné une hausse du prix des contrats d’assurance habitation. Le prix diffère selon les départements en raison d'une exposition inégale. Le coût du réchauffement climatique pour le secteur de l’assurance continuera de progresser.