Catnat : hausse de +20 % de la surprime des contrats d’assurance habitation à compter de 2025

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 9 août 2024 .
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Publié le samedi 10 août 2024 07:00 par la Rédaction Meilleurtaux

Le nombre des sinistres liés aux catastrophes naturelles a explosé depuis 2022. Leurs coûts commencent à peser lourd sur la finance publique, ce qui a incité le gouvernement à trouver des solutions en vue de combler le déficit.

Ainsi, la surprime des contrats d’assurance habitation des particuliers sera révisée à la hausse à partir de 2025 (+20 %). Il en est de même de la taxe obligatoire prélevée sur les contrats d’assurance automobile (+6 %).

Une contribution annuelle de 40 euros

ImportantLa surprime qui s’applique à chaque contrat d’assurance habitation passera à 40 euros à compter de janvier 2025, contre 20 euros actuellement. Cela correspond à une augmentation de +20 % de la contribution annuelle des particuliers au financement du régime catnat.

À noter toutefois que la hausse ne se limitera pas à cette taxe. Les assureurs prévoient également de réviser leurs tarifs en fonction des sinistres par rapport au nombre d’assurés.

La facture à régler sera alors plus élevée pour les particuliers, notamment ceux dont le logement est situé dans des zones exposées. Il est néanmoins possible de trouver des contrats plus abordables en faisant jouer la concurrence.

Pour cela, les souscripteurs peuvent recourir à un comparateur assurance habitation. Cet outil permet en effet d’obtenir plusieurs devis en ligne en quelques clics, et d’accéder facilement aux offres qui proposent le meilleur rapport couverture/prix.

Des propositions pour rééquilibrer le régime catnat

Le rapport remis suite à la concertation interministérielle sur l’assurabilité des risques climatiques a présenté une trentaine de recommandations. Celles-ci visent notamment à corriger le déficit du régime catnat et à améliorer la prévention.

Parmi ces propositions figure la mise en place d’un système de bonus-malus financier ciblant les assureurs. Ces derniers sont en effet nombreux à déserter les zones à risques ou ayant été touchées fortement par des sinistres. Cette mesure devrait ainsi favoriser le changement des pratiques des professionnels du secteur.

Outre cela, il préconise également de renforcer les actions de prévention : aides au diagnostic, études de vulnérabilité et de résilience des bâtiments, etc.