Elle est présente sur les derniers modèles de BMW, Skoda ou Rolls-Royce. Une idée née de l’envie d’innover et de se démarquer, mais qui ne fait pas l’unanimité. Les professionnels de la santé interpellent sur le danger que représentent les LEDs. Par ailleurs, les installations vont parfois à l’encontre des réglementations européennes. Une technologie a fait son apparition dans le secteur automobile, représentant aujourd’hui l’élément clé pour se distinguer. Il s’agit des lumières LED. La plupart des voitures en sont désormais équipées, un peu à chaque recoin. Elles trouvent même leur place au niveau de la grille et des feux avant. Mais la calandre rétroéclairée n’est pas au goût de tous. Elle va parfois à l’encontre des réglementations européennes, et risque surtout d’augmenter les primes d’assurance. À l’avenir, les véhicules qui en sont dotés pourront faire l’objet d’un contrat spécifique. Le propriétaire doit en tenir compte dès la souscription et au moment d’évaluer la prime avec un comparateur assurance auto. Un premier avertissement pour Rolls-Royce Avec le succès de ces feux LED, les ophtalmologues n’ont pas manqué de tirer la sonnette d’alarme. Selon eux, ils présentent des risques pour les yeux, favorisant la dégénérescence de la rétine. La durée de vie de ces équipements pose également problème. Selon l’ADAC (une association allemande spécialisée dans le domaine de l’automobile), elle est limitée. Pourtant, une LED abîmée sur un bloc oblige le propriétaire à remplacer l’ensemble. La question de la prise en charge par l’assureur se pose en outre en cas d’accident. Une simple inattention sur le parking et le propriétaire peut se retrouver avec une facture d’un montant non négligeable. Dans ce contexte, on pourrait imaginer une augmentation des primes d’assurance auto. Pour l’heure, il n’existe aucune réglementation spécifique qui encadre leur utilisation. Toutefois, Rolls-Royce a déjà eu un rappel à l’ordre de la part de la Commission européenne. Ce qui l’a amené à revoir toute une gamme de véhicules déjà mise sur le marché. À l’origine de cet avertissement, un éclairage jugé inadapté sur l’emblème Spirit of Ecstasy. Les véhicules du constructeur britannique ont été accusés d’être responsables d’une pollution lumineuse. Des équipements proposés en option À l’heure actuelle, faute de réglementation, le nombre de constructeurs qui s’adonnent à cette pratique se multiplie. On la voit chez BMW qui propose une partie de ses modèles avec une grille qui s’illumine la nuit. Le constructeur allemand a également adopté la LED pour en mettre sur le logo des sièges baquets. Elle n’est pas uniquement utilisée sur les modèles haut de gamme. Volkswagen s’en sert pour embellir la Golf 8. Cette dernière est équipée d’une bande de LED qui relie les deux feux. Chez Skoda, on la fait passer pour un substitut au cristal, une pierre précieuse très présente dans la tradition tchèque. Son SUV Enyaq peut ainsi en être doté. En général, le rétroéclairage est proposé en option. L’idée est partie d’un besoin de se démarquer. En effet, avant la calandre rétroéclairée, les marques prenaient du temps à peaufiner les lignes de l’avant de leurs véhicules, comme pour y ajouter une signature. Mais il faut probablement plus pour séduire des consommateurs exigeants et en quête de nouveauté.