Lorsque vous souscrivez une assurance de prêt dans le cadre d’un prêt, portez une attention particulière au remplissage du questionnaire médical, sinon la compagnie d’assurance peut déclarer le contrat nul et refuser de vous prendre en charge au moment où vous en aurez le plus besoin. Prenez le temps de bien remplir votre questionnaire de santé 2,5 millions de contrats de crédits sont souscrits en France chaque année, et pour bon nombre d’entre eux, notamment les emprunts immobiliers, cela implique également une assurance de crédit immobilier, qui donne à l’assureur la garantie d’être remboursé en cas de décès, d’incapacité ou d’invalidité et parfois, en cas de perte d’emploi. C’est une protection indispensable, puisqu’un tiers se substitue à vous pour le règlement de vos mensualités si, pour une raison majeure, vous n’en êtes plus capable. Pour obtenir cette assurance de prêt, il faut compléter un questionnaire de santé. Ne faites pas l’erreur de répondre à la va-vite au risque d’oublier des informations importantes, notamment les éventuels problèmes médicaux passés. Dans d’autres cas, vous pouvez être tenté d’omettre certains renseignements par crainte d’être catalogué comme présentant un risque aggravé de santé ou de voir le tarif frappé d’une majoration, alors que le coût de l’assurance représente déjà en temps normal entre 20 % et 25 % du total. Pourtant, la sincérité peut vous éviter bien des déboires, car même un oubli vaut fausse déclaration et l’assureur est en droit de refuser la prise en charge. Au besoin, vous pouvez vous faire assister Au moindre doute, n’hésitez pas à solliciter un courtier en immobilier tel que Meilleurtaux ou un bénévole de l’association UFC-Que choisir qui vous conseillera, d’autant que les questionnaires varient souvent en fonction de l’établissement. Au besoin, votre médecin habituel peut également vous assister efficacement. La jurisprudence est ferme sur la question : même si l’élément objet de l’oubli ou du mensonge n’est pas directement lié à l’accident ou à la maladie entraînant une incapacité, l’assurance de prêt peut être dénoncée et vous devrez continuer à vous acquitter vous-même de vos échéances. Si vous avez souffert ou souffrez d’une maladie grave, outre la Convention AERAS, le « droit à l’oubli » d’un ancien cancer a été voté à l’Assemblée Nationale le 10 avril dernier. Cette disposition vous concerne si vous étiez atteint d’un cancer avant l’âge de 15 ans ou si vous avez cessé tout traitement depuis plus de 15 ans au moment de votre demande.