Après un premier semestre de cette année positif pour Cetelem, Christophe Michaëli, son directeur du marché automobile et loisirs, fait le point sur la situation du financement automobile en France. Croissance rapide sur tous les segments Selon cet expert du marché, la performance du secteur du financement automobile (incluant le crédit automobile classique et la LOA) est supérieure à celle du segment VN, le nombre d’immatriculations à particuliers ayant reculé sur les six premiers mois 2016. Le prêt auto est d’ailleurs un des principaux moteurs du marché du crédit à la consommation, avec + 8,3 % selon les chiffres de l’ASF. Chez Cetelem, le bilan est excellent pour cette première moitié de l’année. Les réalisations sont en accord avec les objectifs et la société a signé en juin sa meilleure production sur la décennie. La LOA pour les particuliers a largement contribué à cette performance avec un bond de 54 %. Le prêt auto classique poursuit également sa progression et pèse même plus lourd que la LOA grâce à un positionnement sur le secteur VN qui complète idéalement celui des captives, essentiellement financées en Location avec Option d’Achat. Croissance rapide de la LOA La formule locative l’emporte en revanche sur le prêt auto en ce qui concerne le partenariat en marque blanche de Cetelem avec Volvo, et pour lequel le spécialiste du crédit mise sur la croissance de la LOA. Le marché du véhicule d’occasion connaît pour sa part une hausse de 10 %, qui restera sans doute le maximum. Autre augmentation, celle des financements des réseaux Suzuki et Volvo, ainsi que des partenariats avec les grands groupes, notamment par le biais du Pack Excellence, un produit LOA déployé à travers la France. Incluant un contrat d’entretien, il a été mis en place avec la filiale de BNP Paribas Cardif, Icare, pour toutes les marques. Concernant les contrats de LOA dont le terme est prévu pour 2017 et 2018, Cetelem affirma avoir mûrement pensé les valeurs résiduelles projetées afin de préserver ses concessionnaires clients de tout effet « bulle » avec les reprises. Il anticipe un renouvellement massif des contrats datant de 2015. Il reste à tous les acteurs à faire le nécessaire pour fidéliser les clients afin de dynamiser le marché VN.