Le nombre d’accidents mortels a significativement augmenté en Auvergne-Rhône-Alpes

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 8 septembre 2023 .
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Publié le mercredi 13 novembre 2019 11:43 par la Rédaction Meilleurtaux

En seulement 8 mois, les autorités ont déjà enregistré 314 cas de décès dus à des accidents de la route dans les 12 départements de la région Auvergne-Rhône-Alpes. La vitesse est considérée comme un facteur aggravant, pouvant être à l’origine de ces accidents mortels. Pour limiter leur nombre, les autorités comptent bien mettre en place les mesures nécessaires.

Le bilan réalisé par la Sécurité routière pour les 8 premiers mois 2019 reflète une situation alarmante pour la région Auvergne-Rhône-Alpes. Il révèle en effet une hausse considérable du nombre d’accidents mortels qui ont eu lieu sur les routes de la région. De janvier à août, les autorités ont ainsi recensé plus de 300 victimes, alors qu’en 2018, elles ont enregistré 386 victimes sur l’ensemble de l’année.

Différentes causes peuvent expliquer la multiplication des décès sur la route dans cette région. La dégradation des dispositifs de contrôle en fait partie. Le sous-préfet de la région avance des solutions préventives, mais aussi répressives pour y remédier.

Une hausse de 20 % des accidents mortels entre janvier et août 2019

Avec les 314 victimes recensées de janvier à août, l’Auvergne-Rhône-Alpes se trouve frappée par une hausse de 20 % par rapport à la même période l’année dernière. 6 départements se démarquent notamment avec une augmentation significative des cas d’accidents mortels enregistrés. Il s’agit de :

• L’Isère, où les autorités ont enregistré le plus grand nombre de décès avec 55 personnes tuées. Soit 21 personnes de plus que l’année dernière.
• La Haute-Savoie, qui enregistre 42 victimes, soit 19 de plus par rapport à la même période en 2018.
• Le Rhône, qui affiche également 42 victimes, avec 4 personnes de plus.
• L’Ardèche, où 23 personnes ont été tuées sur la route. Elle affiche ainsi une hausse de 70 %, ce qui équivaut à 16 personnes de plus ayant trouvé la mort suite à un accident de la route.
• La Savoie qui enregistre 23 victimes, soit 7 personnes de plus.
• La Loire avec 18 cas de décès, soit 8 personnes de plus qu’en 2018.

ImportantUne hausse a également été observée dans l’Auvergne, où un triste record a été enregistré dans le département de Puy-de-Dôme, avec 32 personnes tuées sur les routes. Soit 7 victimes de plus qu’en 2018.

Certains départements affichent néanmoins une baisse du nombre de victimes cette année. Tel est le cas de la Drôme, où les autorités ont recensé 21 décès, soit 8 personnes de moins par rapport à 2018.

Renforcement des mesures de prévention et de contrôle dans la région

Dans les départements de l’Allier ou du Cantal, la situation s’est plus ou moins stabilisée, avec respectivement 18 et 6 victimes, soit seulement une personne de plus cette année. En tout cas, souscrire une assurance auto demeure indispensable pour obtenir une protection adéquate en cas d’accidents.

D’autant que la situation est quelque peu complexe et fragile. En effet, dans certains départements comme l’Ain, le nombre de décès sur la route a diminué, mais celui des accidents a augmenté. Pour la préfecture de la région, il reste donc crucial de mettre en place des mesures adaptées qui garantissent une meilleure sécurité pour les usagers.

D’autant que le comportement des usagers ou la dégradation des dispositifs de contrôle sont des causes possibles de cette hausse.

Le premier objectif est de prévenir les accidents. La mise en place de dispositifs qui permettent de mieux contrôler la vitesse est dans ce cas utile. Les routes étant déjà équipées de radars automatiques, il suffira de les réparer ou de les remplacer au besoin. Le contrôle des stupéfiants ou de l’alcoolémie sera également renforcé.

Tout ceci pourrait aider la région à retrouver son record historique en 2018, avec une baisse de 6,2 % des cas d’accidents mortels. Avec ce chiffre, la région enregistrait même une baisse supérieure au pourcentage national qui était de 5,3 %.