Au cours des dernières années, le paysage du crédit en France a subi des transformations significatives, notamment en raison de l’inflation et des incertitudes économiques. Ces évolutions se traduisent par une hausse des taux d’intérêt, une baisse des montants empruntés et une augmentation des contraintes réglementaires. Focus sur les tendances actuelles du marché du crédit renouvelable, son fonctionnement, ses avantages, ainsi que les perspectives et réglementations qui façonnent son utilisation. Un crédit d’une grande flexibilité, mais avec des taux élevés Le crédit renouvelable offre aux particuliers une flexibilité financière inégalée, contrairement aux autres crédits à la consommation dont il fait partie. La sélection Note Trustpilot : 3,9 Réalisez tous vos projets Simulation gratuite 100% fiable et rapide 100% en ligne +Paiement au comptant, à crédit ou en plusieurs fois Service client de l'année 2024 Empruntez 2 500 € sur 12 mois remboursez 211€/mois Voir l'offre ImportantEn effet, il permet d’emprunter selon ses besoins sans dépasser la limite préétablie et de les restituer mensuellement en fonction de ses moyens. De plus, les intérêts ne sont pas calculés sur l’enveloppe totale convenue, mais uniquement sur les montants perçus. La somme disponible se reconstitue au fur et à mesure des remboursements. Souvent lié à une carte de crédit, ce système permet retraits et paiements, accordant une grande liberté à l’emprunteur. Toutefois, cette flexibilité a un prix, avec des taux d’intérêt tendant à être plus élevés. Il est ainsi possible de souscrire jusqu’à 6 000 euros sur 5 ans, avec des options disponibles auprès de banques, d’enseigne de grande distribution, d’établissements spécialisés ou de ventes par correspondance. Évolution du marché et projection Face à la conjoncture marquée par une inflation généralisée, le crédit renouvelable retrouve son attrait depuis le début de l’année, nombre de Français l’utilisant pour contrer la hausse des produits alimentaires afin de pouvoir continuer à se nourrir normalement. Bien que certains s’en servent pour financer des projets, le crédit renouvelable expose les emprunteurs à des TAEG plus élevés selon le capital contracté. Le report d’échéance est possible deux fois par an en cas de difficultés, mais au-delà, l’utilisation est suspendue. Une souscription strictement réglementée L’accession à un crédit renouvelable est rigoureusement encadrée par la loi depuis la réforme Lagarde en 2010. De plus, les organismes de crédit analysent les dossiers et ont le pouvoir discrétionnaire d’accepter ou de refuser un prêt. ImportantEnfin, depuis 2023, une nouvelle réglementation exige que le contrat de crédit renouvelable précise le coût total, les mensualités et le taux d’intérêt. La durée de remboursement varie en fonction du montant emprunté, ne dépassant pas 36 mois pour des prêts jusqu’à 3 000 euros et 60 mois au-delà. Les emprunteurs doivent reverser une part minimale du capital et les crédits inactifs depuis deux ans doivent être rompus. La tacite reconduction des crédits non utilisés durant une année est désormais interdite. Les clients doivent être informés 90 jours avant l’échéance annuelle du prêt, avec une période de 20 jours pour confirmer leur décision. A retenir En 2024, le crédit renouvelable en France évolue face à l’inflation, la hausse des coûts énergétiques et une conjoncture économique complexe. Offrant une flexibilité financière exceptionnelle, ce crédit à la consommation permet des emprunts ajustés aux besoins, mais avec des taux d’intérêt élevés. La tendance récente montre un regain d’attractivité, notamment pour contrer l’augmentation du prix des produits alimentaires. La réglementation stricte depuis 2010 impose des conditions précises, limitant la durée de remboursement et encadrant les crédits inactifs.