En dépit de la morosité de l’économie, le domaine des crédits bancaires témoigne encore une nette amélioration. Le secteur des prêts bancaires évolue trois fois plus vite que l’économie française. Les divers crédits accordés aux professionnels, à l’immobilier ou à la consommation affichent un taux de croissance de 5%. Si le second trimestre a été marqué par la stagnation de l’économie dans un cadre général, la filière crédit a donné un peu d’espoir au pays. Ainsi, même si le domaine de l’économie n’a pas connu de grandes évolutions, que le monde des affaires demeure statique et que la filière tourisme n’arrive pas à animer l’été, les résultats affichés par le secteur du crédit nourrissent l’espoir d’une éventuelle progression. Le crédit prend son élan Le secteur du crédit a connu de nombreux moments de doutes et des circonstances décourageantes, tels que le Brexit, les divers attentats ou encore le début des campagnes électorales. Avec le rebondissement du marché automobile, le crédit à la consommation a pu reprendre ses marques. De leurs côté, les entreprises témoignent leur dynamisme en maintenant la stabilité du crédit d’investissement. Dans un cadre général, le ciel est clair. La baisse des taux s’accélère Depuis le début de l’année, le prêt à la consommation enregistre un taux de 1,5 point. Pour le crédit habitat, le taux se rapproche des 1%. Le dynamisme du secteur prêt est ainsi justifié par cette baisse incessante des taux d’intérêt, qui a soufflé un vent favorable à la croissance du secteur durant ces derniers mois. Les emprunteurs immobiliers sont de plus en plus nombreux à renégocier le coût de leurs crédits deux à trois fois en l’espace deux ans. En procédant ainsi, ils peuvent obtenir des taux qui peuvent aller jusqu’à moins de 1,5% pour des emprunts qui s’étalent sur une durée de plus de 25 ans. La politique de la Banque Centrale a fait son effet Le maintien du rythme de croissance de la filière prêt, notamment celle du prêt à la consommation, est une preuve du dynamisme commerciale dont les banques françaises sont investies. En effet, comparées à celles des autres pays du continent, elles ont pu surmonter la crise économique, grâce à la politique monétaire instaurée par la Banque centrale européenne. Mais de nouvelles mesures sont sur le point de se mettre en place actuellement à Bâle. Des mesures qui risquent de porter préjudices à la faculté d’emprunt des banques européennes, et surtout françaises. Le moment n’est pourtant pas propice pour ce genre de méthode.