Les inquiétudes liées au Brexit n’étaient que de courte durée. Les britanniques continuent de consommer et le secteur des crédits se porte à merveille. Finalement, le Brexit n’a eu que très peu d’impact sur le mode de consommation des Britanniques Une thèse contrastant avec la dernière annonce de la BBA (Fédération bancaire britannique), laquelle parle d’une baisse conséquente des crédits immobiliers enregistrée en juillet 2016. En effet, les prêts à la consommation continuent d’enregistrer toute une série de hausses qui ne manque pas de ravir de nombreux économistes. Le crédit net par carte bancaire affiche aussi une augmentation notable en l’espace de 12 mois. Déclin des crédits immobiliers Les banques britanniques ont enregistré une baisse notable des crédits immobiliers au début du second semestre 2016. Dans son annonce du 17 juillet 2016, la Fédération bancaire britannique BBA a parlé d’un plus bas niveau historique depuis juillet 2015 : si le nombre de crédits octroyés était de 39 763 en juin 2016, le mois de juillet n’a réalisé que 37 662 crédits immobiliers, soit une diminution significative de 19 %. À noter que le 30 août 2016, la Banque d’Angleterre a d’ailleurs publié des données du crédit compilées permettant d’en savoir davantage sur l’évolution des offres de prêts Outre-Manche. Un effet Brexit ? Le déclin des crédits immobiliers n’est pour autant pas à attribuer au Brexit. Pour preuve : la Grande-Bretagne assiste à une croissance accrue du prêt consommation. À en croire que la sortie de l’Union européenne (UE) n’a pas impacté les habitudes des consommateurs britanniques. Une thèse confortée par Rebecca Harding, chef économiste de la BBA qui parle de « comportements d’emprunt » intacts, en s’appuyant sur les données fournies par la Banques d’Angleterre. Madame Harding d’ajouter que la Grande-Bretagne est attachée à son statut de « pays de shopping », où l’on a l’habitude d’utiliser une carte de crédit « pour des achats de court terme ». Le crédit net par carte bancaire présente effectivement une croissance qui a augmenté de 20 % par rapport à juillet 2015 : une hausse de 291 millions de livres est constatée en juillet, alors qu’un un gain de 283 millions a déjà été enregistré en juin.