La production de crédits à la consommation aux États-Unis a augmenté plus qu’attendu en septembre, révèlent les dernières données de la banque centrale américaine. Le crédit à la consommation a continué sa progression L’encours global des crédits à la consommation s’est inscrit en hausse de +8,5 % en glissement annuel et de 19,3 milliards en variation mensuelle, pour s’établir à 3 706,8 milliards de dollars. Ces chiffres sont meilleurs que prévu puisque les analystes s’attendaient à une progression de 17,5 milliards de dollars. On peut toutefois noter une légère inflexion de la de croissance des crédits à la consommation par rapport à août où ils avaient progressé de +8,8 % en glissement annuel. En septembre, l’encours combiné des prêts automobiles et des prêts étudiants, les fameux prêts classiques et qui représentent les deux tiers des crédits conso, a grimpé de +6,7 % en rythme annuel. Les crédits renouvelables souscrits notamment via les cartes de crédit ont, pour leur part, augmenté « seulement » de 5,2 %, explique la banque centrale américaine. Les États-Unis sont proches du plein emploi Si les ménages américains recommencent à carburer au crédit à la consommation, c’est surtout parce que le marché du travail continue de s’améliorer aux États-Unis et que leur pouvoir d'achat retrouve de l'allant. En octobre, les salaires ont augmenté alors que le nombre de créations d’emploi reste à un niveau très élevé. Dans les détails, 161 000 postes non agricoles ont été créés le mois dernier et les chiffres d’août et de septembre ont été revus à la hausse de 44 000, a expliqué le département du Travail. Ces chiffres restent toutefois en deçà des prévisions des analystes qui tablaient sur 175 000 de créations en octobre, et de 156 000 pour le mois de septembre. Signe de la bonne santé du marché de travail américain, le taux de chômage a reculé de 10 points de base, pour s’établir à 4,9 %. Les créations de nouveaux postes semblent toutefois ralentir au même moment où le marché du travail est proche du plein emploi et où le redressement économique amorcé après la crise de 2008 commence à s’essouffler.