En octobre, le marché des véhicules britannique enregistre une marge de progression assez modeste. Les chiffres publiés par la SMMT (association des constructeurs britanniques) montrent une embellie du marché automobile britannique. En effet, au mois d’octobre, les immatriculations de véhicules neufs au Royaume-Uni s’établissent à 180 168 unités, affichant une croissance de 1,4% pour le quatrième mois consécutif. Cette hausse porte le volume à 2,33 millions d’unités pour les dix premiers mois de l’année, soit une progression de 2,5%. Détails sur les ventes réalisées La croissance du marché automobile britannique au mois d’octobre découle principalement de l’augmentation des ventes aux flottes. Celles-ci ont progressé de 4,2% alors que les ventes aux particuliers ont reculé de 1,1%. Ce dynamisme du marché a par ailleurs été tiré par les ventes de véhicules à carburants alternatifs qui ont cru de 12,4% sur le mois concerné. Sur les dix premiers mois de l’année, celles-ci sont dénombrées à 75 987 unités, affichant un bond de 23,3%. À noter qu’en octobre, les trois modèles les plus prisés dans le pays ont été la Ford Fiesta (7 806 unités vendues), la Vauxhall Astra (4 985 unités) et le Nissan Qashqai (4 945 unités). Une croissance à entretenir Mike Hawes, président de la SMMT, explique que les taux d’intérêt au bas justifient cette légère amélioration du secteur automobile britannique. En effet, les financements auto ont été particulièrement abordables pour les consommateurs. Pour l’achat de leurs véhicules, ceux-ci ont pu emprunter à des taux attractifs. Par ailleurs, la sortie de nouveaux modèles attrayants a poussé certains acheteurs vers les concessions. Selon le président, il est désormais attendu que le gouvernement déploie les moyens nécessaires pour maintenir la confiance des consommateurs et des entreprises à un certain niveau. D’autant plus que Howard Archer, économiste chez IHS Markit, estime qu’une menace pèse sur le marché automobile britannique : une éventuelle augmentation des prix dans le pays, consécutive à la chute de la livre. Il note que les mois à venir, une réduction progressive du pouvoir d’achat des consommateurs semble inévitable alors que l’inflation s’accélère significativement.