La baisse des taux et l’essor des crédits-bails dynamisent les crédits conso

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 2 novembre 2016 .
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Publié le mercredi 2 novembre 2016 17:08 par la Rédaction Meilleurtaux

En croissance de 5,6 % en un an, les crédits aux ménages ont atteint 156,6 milliards d’euros à fin juin dernier, poussés par la chute des taux d’intérêt et le décollage des crédits-bails.

L’engouement pour le crédit conso

Depuis le début de l’année 2016, l’encours de crédits à la consommation ne cesse de progresser, atteignant une croissance qu’on n’avait pas connue depuis 2010.

Selon les chiffres publiés par la Banque de France, l’encours en glissement sur 12 mois a augmenté de 5,6 % au 30 juin 2016, pour s’élever à 156,6 milliards d’euros, contre 144,4 milliards il y a un an.

Cette croissance des prêts à la consommation contractés par les particuliers et les entrepreneurs individuels s’accélère donc puisqu’au 1er trimestre, l’encours n’avait grimpé que de 4,6 %.

Le bond des crédits-bails

Parmi les crédits accordés par les banques, les prêts amortissables sont les plus fréquents et accusent une hausse en nombre de 6 % au 2e trimestre. Le remboursement étalé dans le temps du crédit semble le plus séduire les particuliers puisque l’encours de ce type de prêts s’élève à 107,9 milliards d’euros à fin juin. Notons que leur taux d’intérêt a baissé de 0,5 point depuis le début de l’année.

Mais c’est le bond des crédits-bails de 40 % qui est le plus remarquable. Atteignant 8,4 milliards d’euros, cette formule de crédit décolle véritablement.

Destinés principalement à financer les investissements des entrepreneurs individuels, ces crédits permettent de louer des biens immobiliers ou des biens d’équipement à vocation professionnelle, avant d’en devenir propriétaire en tout ou partie.

Seule baisse notable au second trimestre, celle des crédits renouvelables qui n’atteignent que 19,7 milliards d’euros, en recul de 2,5 % sur douze mois. Peut-être un signe que les particuliers commencent à comprendre l’intérêt de rembourser chaque mois un peu de capital, comme le permettent les crédits amortissables, contrairement au revolving.