Alors que sur l’ensemble de la France, le nombre de dossiers de surendettement a baissé de 0,3 % entre 2013 et 2014, en Haute-Garonne, il a augmenté de 4,6 %. De multiples facteurs ont contribué à ce rebond. Une hausse supérieure à la région et au pays Selon la commission de surendettement de la Banque de France, de 3 893 en 2013, le nombre de dossiers soumis est passé à 3 939 en un an, plus qu’au niveau de la région (+0,86 %) et du pays. Les personnes vivant seules sont les plus touchées (70 % des cas), dont la moitié est âgée de 35 à 54 ans. Il s’agit pour 75 % de locataires et dans 8 cas sur 10, de personnes ou ménages dont les revenus mensuels sont inférieurs à 2000 €. Les chiffres du surendettement en Haute-Garonne s’expliquent en partie par des prix immobiliers plus élevés et par une bonne connaissance des Toulousains de la commission de surendettement par rapport aux habitants du reste de la région, et qui les incite à la saisir plus souvent que les autres. 5 principales motivations au recours à la commission de surendettement En Haute-Garonne, le dépôt d’un dossier de surendettement intervient pour 5 raisons principales : des incidents de la vie comme un divorce, un licenciement ou une maladie entraînant l’incapacité de travail (41 %), la baisse des revenus pour cause de perte d’emploi (23 %), des problèmes budgétaires (17 %), l’incapacité à rembourser des dettes trop importantes (14 %), la nécessité d’aider ses ascendants ou descendants (5 %). On retrouve en majorité des emprunts immobiliers, tandis que la part des crédits à la consommation - prêt perso inclus - diminue, même s’ils sont encore présents dans 80 % des demandes traitées. Pour éviter l’endettement ou en sortir, la réactivité est la clé. Dès l’apparition des premières difficultés financières, il faut demander conseil à une assistante sociale ou approcher directement l’une des nombreuses associations qui apportent leur soutien et leur aide dans le montage du dossier afin d’accélérer la procédure.