Un assuré a le droit de faire appel à un contre-expert indépendant pour une évaluation objective des dommages subis lors d’un sinistre si l’indemnisation proposée par son assureur ne le satisfait pas. Ce professionnel aura pour rôle de défendre ses intérêts et d’obtenir une compensation la plus juste possible. Muni d’un rapport de contre-expertise solide et bien argumenté, l’assuré est en position de force pour négocier avec sa compagnie d’assurance. Focus sur cette démarche parfois coûteuse et fastidieuse. Pour une estimation plus juste des dommages Suite à un sinistre, un propriétaire peut contester le rapport établi par l’expert mandaté par l’assureur s’il estime que l’indemnisation proposée est insuffisante. Il peut alors se tourner vers un autre professionnel en assurance habitation pour réaliser une contre-expertise. ImportantIl devra cependant assumer le coût de cette intervention, sauf si son contrat d’assurance inclut une garantie « honoraires d’expert ». Dans ce cas, il incombe à son assureur de prendre en charge la totalité des frais. Pour contester le rapport d’expertise, le propriétaire doit envoyer une LRAR à son assureur dans un délai de 30 jours à compter de la réception du document. Il est conseillé de faire appel à un expert indépendant pour procéder à la contre-expertise. Si l’assuré n’est pas satisfait de l’issue de la contre-expertise, il peut saisir le médiateur de son assurance. Quels sont les sinistres concernés ? Les experts d’assuré interviennent notamment en cas de : dégâts des eaux provoqués par une fuite ; incendie accidentel ; inondation due à un événement naturel (intempéries, crues, etc.) ; dommages causés par une tempête (vent, grêle, etc.) ; vol lors d’un cambriolage ; vandalisme ; catastrophe naturelle (inondation, sécheresse, tremblement de terre, etc.) ; dommages par heurt (objet, personne, animal) ; fissures suite à la sécheresse ; bris de vitre ; infestation par la mérule. Les délais de remboursement après un sinistre varient et dépendent en grande partie de la qualité du dossier. Si l’assuré a bénéficié de l’assistance d’un contre-expert pour le remplir, celui-ci sera complet et précis. En revanche, une erreur ou une pièce manquante peut retarder la prise de décision et le versement de l’indemnisation par la compagnie d’assurance. En sollicitant un contre-expert, l’assuré aura droit à un suivi personnalisé de son dossier. Ce professionnel l’accompagnera depuis sa première déclaration jusqu’au virement des sommes dues sur son compte bancaire. À retenir Un assuré peut contester l’indemnisation proposée par son assureur en faisant appel à un contre-expert indépendant. Le coût de cette intervention est généralement à la charge de l’assuré. En revanche, si le contrat inclut une garantie « honoraires d’expert », ce sera à la compagnie d’assurance d’assumer les frais d’honoraires de l’expert. La contre-expertise permet à l’assuré d’obtenir une évaluation plus juste des dommages et de négocier une indemnisation plus équitable avec son assureur.