Zoom sur les habitudes des acquéreurs de véhicules d’occasion

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 20 avril 2023 .
Temps de lecture : 3 min

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Publié le jeudi 20 avril 2023 10:09 par la Rédaction Meilleurtaux

Spécialiste de l’analyse du marché de l’automobile d’occasion, l’entreprise carVertical a récemment publié les résultats d’une étude concernant les habitudes des acheteurs français. Elle a en parallèle établi des comparaisons avec les pratiques dans les autres pays européens. Plusieurs enseignements intéressants ressortent de ses travaux.

Un budget plus important par rapport aux voisins européens

Malgré le lourd impact de l’inflation galopante sur leurs finances, les Français consacrent un budget un peu plus important que leurs voisins européens à l’achat de leur voiture d’occasion. D’après les données de carVertical,

Plus de la majorité dépense entre 5 000 € et 20 000 €, et pour 20,4 %, la somme déboursée varie entre 10 000 € et 15 000 €.

Important Les solutions de financement se multiplient d’ailleurs, entre le prêt auto classique, ou la location de longue durée, avec ou sans option d’achat.

Seuls 3,4 % se limitent à 1 000 €, un chiffre inférieur aux niveaux observés en République tchèque ou en Pologne, où le pouvoir d’achat est plus faible. Le pourcentage de transactions enregistré en France dans cette catégorie est proche de ceux observés en Italie (3,7 %) et en Espagne (2,6 %). À l’autre extrémité du tableau aussi, 0,6 % de Français sont disposés à payer une voiture de deuxième main à plus de 60 000 €. En comparaison, les Italiens et les Espagnols sont plus nombreux à se tourner vers ces modèles plus onéreux, à 2,1 % et 1,3 % respectivement.

Une durée de détention nettement supérieure à la moyenne

Autre enseignement intéressant, la durée de détention d’une voiture d’occasion par les Français est supérieure à la moyenne européenne. En effet, la plupart des propriétaires utilisent leur bien pendant 4 à 6 ans avant d’en changer. 33,6 % s’en servent même pendant plus de 7 ans avant de s’en séparer.

Il s’agit de la proportion la plus élevée parmi tous les pays concernés par l’étude, mais ce n’est pas le pire. 12,9 % des particuliers possédant une automobile de seconde main ne la remplacent qu’après une décennie ou plus, quand la moyenne pour l’Europe est de 6,6 %. S’ajoutant à d’autres facteurs, ces données ont de quoi préoccuper les pouvoirs publics, qui souhaitent accélérer le rythme de renouvellement du parc.