Au Royaume-Uni, le taux d’alcool autorisé au volant est de 0,8 g/l, alors que la Roumanie n’accepte aucune présence d’alcool dans le sang pour tout automobiliste, jeune conducteur ou conducteur confirmé. Les conducteurs risquent ainsi de se perdre en passant d’un pays à l’autre, avec un dispositif qui ne parvient déjà pas à vaincre la conduite en état d’ivresse. L’alcool est l’une des premières causes de décès et de blessures sur la route dans le monde. Selon l’OMS, il tue près de trois millions de personnes chaque année. Afin de veiller sur la sécurité des automobilistes et des autres usagers de la route, l’alcootest devient ainsi obligatoire. Mais, en Europe, l’application des mesures de sécurité s'avère complexe en raison des réglementations différentes entre chaque pays. En Angleterre, un automobiliste peut par exemple conduire avec 0,8 g d’alcool par litre de sang. Mais il suffit de passer en Hongrie ou en Slovaquie pour être pénalisé avec un tel taux d’alcoolémie. Vigilance est donc de mise pour éviter les sanctions. Une mesure encore insuffisante ImportantD’un point de vue général, l’Europe est la première région au monde où les habitants consomment le plus d’alcool. En effet, la consommation par habitant est particulièrement élevée : 18,4 l par personne en Lituanie, 16,4 en Biélorussie, 13,9 en Russie, 13,2 en Belgique, 12,3 en Grande-Bretagne, 11,7 en France, 11,4 en Allemagne. En moyenne, les Européens consomment donc 10,3 l d’alcool par personne et par an, pendant que les Américains consomment 8,2 l par personne chaque année, 6 en Afrique et 4 en Asie du Sud-Est. Cette consommation devient surtout dangereuse lorsqu’elle concerne les automobilistes, en raison des risques liés à une conduite en état d’ivresse. De plus, ce phénomène est désormais constaté chez les automobilistes confirmés comme chez les jeunes conducteurs. En Belgique, 15 % des jeunes conducteurs wallons avouent avoir déjà pris le volant dans un état d’ébriété. Pour faire face au danger, certains pays choisissent donc de renforcer les mesures concernant le taux d’alcoolémie autorisé sur la route. Tel est le cas en République tchèque, en Roumanie, en Slovaquie ou en Hongrie, où conduire en état d’ébriété est strictement interdit. Des pays plus tolérants que les autres Néanmoins, bien qu’elles soient parfois très strictes, les mesures appliquées sont loin d’éradiquer complètement les égarements provoqués par l’alcool. En France par exemple, la Sécurité routière a recensé 1 035 victimes d’accidents mortels en 2017. Dans de pareils cas, la responsabilité du conducteur sera toujours mise en cause. S’il a souscrit une assurance auto, il pourra toutefois bénéficier des indemnisations proposées dans son contrat. À cet égard, il s’avère important de bien choisir le contrat à souscrire pour avoir accès aux couvertures nécessaires, entre la garantie responsabilité civile, les garanties pour les dommages ou une assurance jeune conducteur, pour ceux qui sont en période probatoire. Le cas du président du Parlement flamand, qui a provoqué un accident en conduisant en état d’ivresse, montre d’ailleurs que tous peuvent se retrouver impliqués dans ces accidents. Mais il rappelle en même temps que les mesures doivent davantage se renforcer. En France, en Belgique ou en Suisse, le taux d’alcool autorisé est de 0,5 g par litre de sang. En Pologne ainsi qu’en Suède et en Norvège, les automobilistes sont autorisés à prendre le volant avec 0,2 g/l. Une tolérance qui s’explique par la présence d’alcool dans certaines nourritures. En cas de dépassement du taux autorisé, les sanctions varient d’un pays à un autre : amendes, retrait de points ou retrait du permis.